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 What if I lose you today ? (Junny)

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E. Jay Lee

E. Jay Lee

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MessageSujet: What if I lose you today ? (Junny)   What if I lose you today ? (Junny) EmptyMar 30 Juil - 1:02

What if I lose you today ?

Personnages concernés ♆ Sunday & Jay
Quand se situe votre rp ♆ Samedi 3 Août
A quel moment ♆ En fin d'après-midi
La météo ♆ Gris et venteux mais assez lourd, l'orage gronde.
Fouteur de trouble ♆ Non ça sera déjà assez mouvementé
Précisions ♆ ça va saigner xD

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E. Jay Lee

E. Jay Lee

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MessageSujet: Re: What if I lose you today ? (Junny)   What if I lose you today ? (Junny) EmptyMar 30 Juil - 1:23

We are attached with the hope of who we are


Il se tourna dans son lit et se heurta à une immense peluche avant de sentir des pattes lui grimper dessus et atterrir sur sa tête. Il poussa un soupire avant de regarder l’heure qu’il pouvait bien être. A peine 6h. Lui qui ne bossait qu’à partir de 9h, franchement c’était con. Il attrapa Hime qui commençait à lui palper les cheveux avec ses griffes tout en lui léchant l’oreille. Ces animaux avaient de drôles d’habitudes. Il ne put s’empêcher de rire en entendant Ulysse ronfler tout son sous. Il câlina sa jeune chatte qui se mit à ronronner comme un moteur de moissonneuse-batteuse. Il adorait vraiment ça. Poggs arriva et se mit à miauler dans toute la chambré se faisant aboyer dessus par une Ginger qui dormait tranquillement dans son panier. « Tout le monde est réveillé si j’ai bien compris… » Il entendit Ulysse soupirer à ses côtés comme pour lui dire : malheureusement oui. « Vous avez faim ? » Il n’en fallut pas plus pour que son zoo se lève de concert afin de partir vers la cuisine. Jay put alors s’étendre dans le lit et se redresser. Torse nu, il remit en place son bas de pyjama et ne put s’empêcher de rire en voyant ses cheveux toujours bien coiffés. « La chance d’être asiatique…. » Il eut un petit rire pour lui-même et s’en alla vers la cuisine. Il n’y avait que les gamelles d’eau et de lait à l’intérieur, gamelles qu’il s’empressa de remplir afin de donner à ses animaux quelque chose de frais et de propre. Puis il attrapa un carton assez lourd et s’en alla sur la terrasse. Les écuelles étaient disposées de la plus petite à la plus grande. Rose, noire, rose, noire. En ayant deux filles et deux garçons, c’était le plus pratique. Il savait exactement ce que chacun aimait manger et ne se trompait jamais, ils étaient tous assis pas loin et attendaient simplement le signal de leur maître. Jay n’avait jamais cherché à les dresser, tout était venu naturellement. Il était chanceux, il le savait. Il se disait juste que ses animaux, en lui obéissant, lui rendaient l’amour qu’il leur donnait. Une fois tout de remplis, il rentra à la maison avec le carton est pris le temps de se faire un thé à la framboise, une fois la tasse en main, il revint sur la terrasse et s’installa sur la balancelle. « Bon appétit. » Il n’en fallut pas moins pour que les 4 gloutons se mettent à manger, lui donnant un petit sourire en coin alors qu’il dégustait son thé. Il était à peine 6h30 lorsqu’il sortit de la douche déjà habillé. Enfin habillé était un grand mot, un boxer, un jogging, et un sweat, ça n’avait rien de fantastique, mais il pouvait aller passer au moins 1h avec Norae alors autant en profiter. « Ulysse, viens. » C’était le seul à aimer voir la jument, et le seul qu’elle aimait probablement voir aussi. Ginger était trop petite, elle était trop impressionnée par ce grand dada qui lui hennissait dessus. Comme d’habitude, ils partirent à pieds au centre équestre, ils devaient juste traverser quelques rues et un parc, autant le faire en courant sans prendre la voiture, c’était bon pour eux deux. Au bout de 15 minutes, ils arrivèrent. Ulysse restait contre son maître mais en reconnaissant l’endroit, il ne put masquer son excitation.

Après un bref salut à la propriétaire des lieux, ils partirent vers le box de la jument. Jay la retrouva avec bonheur. Elle était couchée sur le sol, c’était assez rare pour un cheval, mais elle le faisait souvent, il se coucha contre elle alors qu’Ulysse lui léchait les naseaux. Il sentit alors en posant sa tête sur le ventre de sa belle. Etonné, il se redressa d’un bon avant d’aller chercher la propriétaire. « C’est Nono je crois qu’elle va mal… » Elle le fixa un moment, c’était une dame d’une soixantaine d’année qui dirigeait le centre avec sa fille et la compagne de cette dernière. « Ah oui c’est ça dont je devais te parler, je crois qu’elle est enceinte en fait. » « En quoi ? » C’était un choc pour lui. « Mais elle a à peine… 3 ans et demi… » « Oui je sais mais ça arrive. En fait un de nos stagiaires a mis un étalon au près avec les filles… il a dû rester 30 minutes avec elle mais honnêtement on ne sait pas ce qui s’est passé. » « Et c’était quand ça ? » « Il y’a 3 mois… » « Et vous me le dites maintenant ? » « Le stagiaire était terrorisé à l’idée qu’un propriétaire le fasse virer… Je lui ai dit qu’on se chargerait de ça, je suis désolée. » Il était trop gentil pour être réellement en colère, néanmoins, il sortit du bureau afin d’appeler le vétérinaire qui suivait sa troupe afin qu’il vienne de suite voir la jument. Il retourna ensuite dans son box avec elle, se mit assis et posa la tête de la belle sur sa cuisse afin de la caresser. Il n’y avait qu’avec lui qu’elle pouvait être si douce et tranquille. Il fredonna une chanson jusqu’à ce que l’homme arrive. Une auscultation rapide et le verdict tomba. Dans 8 mois, elle allait mettre au monde un poulain. Même si l’idée de savoir sa jument enceinte lui donnait beaucoup de joie, Jay restait inquiet… financièrement, il allait avoir du mal à suivre et il le savait. Son arche de Noé était un gouffre financier. Gouffre qu’il avait accepté en en prenant autant en charge, il le savait mais un cheval de plus c’était du suicide. Il soupira longuement et resta assis avec sa jument se demandant comment affronter ça. « Ça ira ma belle… » Il devait se le dire. Il la sortit après dans le champ resta un peu avec elle, laissant Ulysse s’amuser parmi les chevaux, puis ils s’en allèrent à nouveau vers la maison, il devait se doucher encore et se changer, il fallait qu’il parte au travail. Pantalon beige, chemise blanche, cravate beige. Il s’en alla une fois prêt.

Sunny était déjà là, rayonnante comme à son habitude. Il eut un sourire de babo sur son visage en la voyant. « Annyeong. » Elle avait l’habitude qu’il lui dise bonjour en coréen. Il déposa un baiser sur sa joue et se lava minutieusement les mains trois fois avant de commencer réellement son travail. Les tocs prenaient le dessus quand elle était là. « Y’a déjà un peu de monde c’est bien. » Ils avaient des horaires d’affluence, de 7h à 9h30, de 13h30 à 17h et de 20h à 21h, ils restaient ouverts parfois jusque 22h quand les clients voulaient prendre une dernière glace, ça leur faisait, malgré tout, des longues journées. « Tu vas bien mon sunshine ? » Il eut un sourire en coin en lui disant ça et commença à préparer les commandes en attente qu’elle avait notée sur des papiers. « Ton nouveau cheesecake à la cerise a eu un succès fou hier, à 15h30 j’en avais déjà plus ! » Il était méticuleux dans sa façon de préparer les commandes, il essuyait et relavait tout au moindre besoin, les gens le prenaient pour un simple maniaque, Meredith se disait qu’au moins comme ça personne ne pouvait rien leurs dire sur l’hygiène du salon, seule Sunny comprenait ce qu’il traversait avec ses tocs. « Norae est enceinte… » C’était étrange de dire ça pour une jument. « Ils ont lâché un étalon par mégarde avec elle au près et bim ! » Il eut un long soupire. « Je sais pas comment je vais faire financièrement, déjà rien que l’auscultation en urgence de ce matin m’a coûté 125$... » C’était énorme n’empêche. « Enfin bref. » Rapide et efficace, il avait eu le temps de préparer deux commandes et s’en alla les déposer aux tables. « Voilà pour vous. » Il revint vers elle et la suivit à la cuisine. « C’est cool que ta tante soit en vacances en Europe, on a bien fait de lui offrir ce voyage. » Il avait tout fait pour que Sunny accepte de faire ça, il avait envie de souffler un peu, il en avait marre d’être le toutou sexuel de sa patronne mais il ne pouvait rien dire à personne.

Il entendit alors un cri de stupeur et regarda par le hublot. Son visage se ferma, ses yeux se figèrent. « Sunny, appuie sur le bouton d’alarme… » Il se tourna vers elle. « Maintenant… et sors pas d’ici… » Il ne pouvait pas laisser les clients seuls face à un homme encagoulé qui semblait tout sauf sympathique. « Bonjour, je peux vous aider ? » Il sortit un flingue et le pointa sur Jay d’un air déterminé. « DONNE LE FRIC TOUT DE SUITE LE CHINOIS SINON J’TE BUTE ! » « On se calme d’accord… Vous voulez de l’argent, je vais vous le donner mais ça ne sert à rien de devenir agressif, personne ne vous veut du mal ici. » Il savait garder un calme olympien dans ce genre de situation bien qu’intérieurement il restait complètement paniqué. Il n’avait pas l’intention de mourir maintenant encore moins de mettre en danger Sunny et les clients. Il voulait de l’argent, il l’aurait. Il leva ses mains pour lui montrer qu’il n’avait rien et fit quelques pas lents vers la caisse regardant vers les clients pour les rassurer. « J’VEUX AUSSI VOTRE FRIC, LES BIJOUX ET TOUT CE QUI A DE LA VALEUR !! » Il se tourna vers les clients alors que Jay ouvrait la caisse et attrapa l’argent qu’ils avaient eu ce matin. « C’est tout ? » Il prit les billets d’un air dépité avant d’entendre les sirènes des policiers arriver à toute vitesse. « CONNARD ! » Il ne se gêna pas pour lui envoyer un coup de crosse dans la tempe, l’envoyant valser contre le meuble derrière lui. Jay sentit le sang chaud couler sur sa peau. Le voleur voulut partir, mais il se rendit compte que c’était impossible, il était cerné, dans un moment de panique, il ferma la porte grâce aux deux verrous posés dessus et baissa les stores. « SI TOUT LE MONDE RESTE SAGE PERSONNE CREVERA ! TOUT LE MONDE PAR TERRE VITE ! » Les clients se couchèrent, Jay resta un moment à regarder la cuisine comme un abrutit, espérant que Sunny était partie par la porte de derrière. L’homme s’en alla dans la cuisine et revint avec elle, la jetant presque dans les bras du jeune coréen. « Assis par terre ! tous les deux sinon j’en bute un ! » Il tenait sa meilleure amie dans ses bras et glissa le long du meuble en la tenant toujours contre lui pour se mettre assis. « Faut qu’on écoute… Il est trop agressif… » Il craignait vraiment que dans son énervement, le salaud ne se mette à tirer sur n’importe qui. Il y avait des femmes et des enfants avec eux. Il n’arrivait pas se détacher d’elle, la tenant d’un bras contre lui, serrant sa main de l’autre. Il avait un mal de crâne épouvantable et sa tempe qui saignait encore. La journée s’annonçait vraiment mal finalement, mais jamais il n’aurait pu imaginer qu’un drame pareil allait arriver.

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S. Sunday Highland

S. Sunday Highland

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MessageSujet: Re: What if I lose you today ? (Junny)   What if I lose you today ? (Junny) EmptyMer 31 Juil - 20:34

Il était parfois difficile de renoncer à la tentation de l’océan. Elle le voyait tous les jours depuis sa fenêtre, tantôt calme et tranquille, tantôt déchaîné. C’était difficile de renoncer à sa nature, même lorsqu’elle n’avait pas envie de se transformer. A vrai dire, elle n’en avait jamais envie, jamais, mais elle y était souvent obligée, lorsque son corps réclamait l’eau salée de la mer. Elle ne prenait pourtant aucun plaisir pendant ces escapades toujours nocturnes. La transformation était douloureuse, les rires des sirènes blessant. Car non, elle ne pouvait s’empêcher de nager, de ressentir un soulagement. Comme une pression qui s’exerçait en elle finissait par avoir le dessus sur sa conscience, comme le bouchon d’une bouteille de champagne qui explose. Cette nuit, la pression avait été trop forte. Sa tante en vacances, elle avait pris la direction de la plage, avait retiré ses vêtements et s’était glissée dans l’eau fraîche. Sitôt que sa peau était entrée en contact avec le sel de l’océan, la métamorphose s’était enclenchée. Ses pieds et ses mains s’étaient palmés, des branchies s’étaient ouvertes dans son cou, non loin de ses oreilles. Désireuse pour une fois d’oublier tous ses problèmes, elle s’était laissé glisser au gré des courants des heures durant. Mais bientôt, une nouvelle douleur s’était installée : son corps ne supportait plus sa condition aquatique. C’était un comble que ce mécanisme : un besoin naturel de se rendre dans l’océan, et un besoin nécessaire de revenir à la surface, clôturant cette parenthèse, comme si rien ne s’était passé. Lorsqu’elle avait émergé des vagues, le jour pointait à l’horizon. Elle était à nouveau humaine, et non loin de la côte, mais elle dû faire vite pour que la douleur cesse. Une fois sur la plage, elle s’était rhabillée avant l’arrivée massive des touristes et était retournée chez elle. Ce matin-là, elle était contrainte de commencer à 7h, pour palier à l’absence de Meredith. Jay, lui, pouvait se permettre d’arriver à 9h.

Une fois qu’elle fut propre et habillée de la tenue obligatoire du salon, elle s’y rendit et déverrouilla les portes. Les habitués ne tardèrent pas à arriver, la saluant avec bonhommie tandis qu’elle préparait le café et le thé, qu’elle disposait les pâtisseries dans la vitrine. Elle les avait faites la veille au soir, après la fermeture. Lors de ses nuits d’insomnie, elle aimait cuisiner, mais personne ne savait que c’était elle le pâtissier du British Cookie. Elle désirait conserver l’anonymat, car elle aurait eu honte d’avouer devant ses anciens camarades de lycée ses prouesses (ridicules selon eux) culinaires. Seuls Jay et sa tante étaient au courant, et elle en était déjà mal à l’aise. Quelques personnes vinrent voir dans la vitrine s’il restait du « fabuleux cheesecake à la cerise d’hier », et ils furent satisfaits d’apprendre que le salon avait été réapprovisionné en cette denrée. Ils commandèrent leur petit déjeuner habituel : Rick buvait du café noir avec un cookie aux noix, tandis que Lenna préférait un thé au jasmin et une part du gâteau du jour avant d’aller travailler. Les enfants qui d’habitude venaient prendre une confiserie avant d’aller à l’école ne montrèrent pas le bout de leur nez, comme depuis déjà près d’un mois. Bientôt, l’année scolaire reprendrait, et le salon serait déjà plus peuplé le matin. Mais elle prenait tout de même les vacances comme un repos bien mérité, une sorte de grasse matinée éveillée.

Sans qu’elle voie le temps passer, il fut neuf heures, et Jay fit sonner la clochette de l’entrée, accompagné de son habituel sourire. La saluant de son sempiternel bonjour coréen, il alla se laver les mains trois fois avant de revenir déposer un baiser sur sa joue, la faisant rosir légèrement. « Comment ça va Jay ? » Des mots quotidiens, qui animaient toutes leurs matinées depuis trois ans. Un rituel bien rôdé. « Norae est enceinte… Ils ont lâché un étalon par mégarde avec elle au près et bim ! Je sais pas comment je vais faire financièrement, déjà rien que l’auscultation en urgence de ce matin m’a coûté 125$... » C’était en effet une situation plutôt contraignante, et Sunday eut tôt fait de trouver une solution qu’elle jugeait acceptable. « Le centre équestre ne pourrait-il pas l’acheter et s’en occuper ? Norae et son petit pourraient être ensemble sans que le poulain soit à ta charge Jayjay. » Un surnom affectueux qui faisait toujours fondre son meilleur ami. Il s’en alla cependant avec deux commandes et revint à la cuisine.

« C’est cool que ta tante soit en vacances en Europe, on a bien fait de lui offrir ce voyage. » Il avait étonnamment insisté pour que Sunday et lui lui offre ce voyage, mais elle n’avait pas posé de questions, se contentant de ronchonner un peu sur le prix des billets d’avion, qui était exorbitant. Jay et elle avaient l’habitude de tout se dire, ou du moins de se comprendre mutuellement. Devant l’absence d’explication de la part de son ami, elle n’avait pas voulu lui forcer la main, aussi s’était-elle tue, les questions sur le bout de la langue. C’était si étrange qu’il veuille l’envoyer au bout du monde. Elle ne pouvait s’empêcher de penser que ce n’était pas uniquement pour lui faire plaisir. Mais elle n’eut pas l’occasion de réfléchir plus à ces questions, car la porte d’entrée s’ouvrit à la volée, envoyant à l’autre bout de la pièce les petites clochettes qui annonçaient l’arrivée d’un client. Pétrifiée, elle regarda Jay regardait par le hublot qui donnait sur la salle, et elle s’exécuta lorsqu’il lui demanda de presser le bouton d’alarme. Avant qu’elle n’ait pu le retenir, il s’élançait déjà devant le braqueur, et son cœur s’arrêta. Scotchée au hublot, elle regardait la scène comme dans un aquarium. La police arrivait déjà… Un bref sentiment de soulagement l’envahit avant de voir l’homme donner un violent coup sur la tête de Jay. Elle ne put retenir un cri, et s’effondra sur le sol pour ne pas se faire repérer. Elle voulait aller l’aider… Mais il lui avait dit de l’attendre ici. Elle lui faisait confiance.

Cependant, ses hurlements durent attirer de gangster, car il fut bientôt dans la cuisine, manquant de l’assommer avec la porte. Il portait une cagoule, elle ne pouvait pas le reconnaître. Il la souleva par les cheveux, en arrachant quelques-uns au passage. Les larmes montèrent à ses yeux tandis qu’elle était rudement jetée sur le sol, non loin de Jay. Ce dernier, la voyant retenir ses sanglots de douleur, la prit dans ses bras et la serra. Son contact eut tôt fait de la rassurer, mais elle se rendit également compte qu’ils étaient pris en otage. Stan, Rick, Lenna, Gilbert, Hanna, Lucy, ils vidaient leurs poches à la recherche de bijoux précieux et d’argent. Elle vit Hanna enlever son alliance, et son cœur se serra. Depuis que son mari était mort deux ans plus tôt, elle n’avait jamais voulu enlever sa bague, car c’était selon elle un engagement jusqu’à la mort, leurs morts. Lorsqu’elle la retira de son doigt, Sunday vit distinctement une larme couler le long de sa joue. Elle voulait lui venir en aide… Mais personne n’était en position de force. Elle se sentit glisser au sol, entraînée par son ami, qui lui dicta de faire ce que le ravisseur disait de faire. L’arme était braquée sur eux deux, et Jay était devant elle, la protégeant du mieux qu’il pouvait. Mais Sunday ne voulait pas, elle ne voulait aucunement qu’il prenne le risque de mourir pour elle. Il était tellement bon pour l’humanité qu’il ne méritait pas de mourir. Elle, ce rejet de tous les mondes, pouvait se permettre de succomber. Personne ne la regretterait, à part peut-être sa tante et lui. Mais au moins lui vivrait, c’était tout ce qui lui importait en ce moment. Elle se dégagea de son emprise et fit barrage de son corps, toujours assise.
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E. Jay Lee

E. Jay Lee

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Arrivée dans le bocal : 12/07/2013

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MessageSujet: Re: What if I lose you today ? (Junny)   What if I lose you today ? (Junny) EmptyVen 2 Aoû - 13:45

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