Bulles réalisées : 161 Arrivée dans le bocal : 10/08/2013
| Sujet: Un regard neuf sur l'océan Dim 18 Aoû - 13:45 | |
| Un regard neuf sur l'océan Personnages concernés ♆ Aaron & Austin Quand se situe votre rp ♆ Un vendredi en août A quel moment ♆ l'après-midi La météo ♆ Il y a un grand soleil avec quelque petits nuages Fouteur de trouble ♆ Non merci Précisions ♆ Euh ... J'aime pas les gens !
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Bulles réalisées : 161 Arrivée dans le bocal : 10/08/2013
| Sujet: Re: Un regard neuf sur l'océan Dim 18 Aoû - 13:48 | |
| La foule, ces êtres qui n'ont même pas conscience de leurs existences. Marchant sans but, courant toujours après le temps qu'ils n'ont pas. Envoyer un texto, regarder les autres moutons. Des adolescents abruties par la technologie et leurs vacarmes qu'ils appelaient musique. Tout cela entourait Aaron, qui se tenait sur un banc en train de faire des recherches d'appartements. Le bruit angoissant de la ville résonnait entre les immeubles. Certains enfants hurlaient après une balle et les parents criaient après leurs enfants. Les voitures de toutes les couleurs allaient et venaient dans un tourbillons de klaxons et d'insultes. Les rires plus ou moins exagérés des petites vieilles rendaient leurs visages méconnaissables. Aaron griffonnait de deux coups une annonce avec son surligneur. Des sportifs faisaient leurs parades pour charmer les yeux. Les jeunes filles bavaient devant ces mâle dans des chuchotements et gloussements énervants. Le jeune homme parti de ce lieu agressif.
En entrant dans sa FORD C-Max bleue marine, Aaron jeta le journal des petites-annonces sur le siège passager. En mettant le contact, l'autoradio repris la lecture du CD de là où il en était. Une musique lourde, puissante, mais pas si forte que ça, commençait à se faire entendre. Les échos de l'orgue furent couvert par la mise en fonction du moteur. Toccata et Fugue de Jean-Sébastien BACH était un des morceaux favoris du jeune homme. Ce morceau avait la capacité à le calmer dans toutes les situations possibles. Les notes lentes accompagnèrent une bonne partie de la route.
Alors que le tempo de la musique s'accéléra, la plage fît son apparition au bord de la route. Aaron continua encore un peu pour se garer là où il n'y avait jamais personne. Lorsque le véhicule s'immobilisa, la musique s'arrêta également. D'un geste habitué, Aaron sorti de sa voiture et entreprit de se changer et de s'équiper pour aller nager. La plage n'était pas très grande, mais elle avait la qualité de voir peur de monde. Encadrée par des falaises ouvertes sur la mer, on aurait dit un petit berceau épargné par la civilisation. Le sable gris n'allait pas très loin. On allait d'une profondeur de zéro à moins trois mètres sur une distance de vingt-cinq mètres, pour ensuite descendre rapidement à une profondeur de moins quinze mètres et plus encore, idéal pour la plongée sous-marine. C'est tout harnaché de sa combinaison en néoprène et le reste de l'attirail qu'Aaron ferma sa voiture et pris le chemin de la plage pour entrer dans l'eau.
Au début, le poids du matériel se faisait bien sentir, mais l'avantage de l'eau c'est que tout pèse moins lourds. L'eau était fraîche, mais ce qu'aimait par-dessus tout Aaron s'était ce calme constant. Cette incroyable propension à se laisser bercer par le courant. Il descendit petit à petit pour pas faire de grosses différences de pression. Quelques poissons s'enfuient rapidement et ne le voyant. Au bout d'une bonne dizaine de minutes, il arriva au fond. Là, les algues sur le récif ondulaient avec nonchalance. Un petit crabe s'enfouis dans le sable pour échapper à l'ombre que donnait Aaron. Ici, le silence n'était interrompu que par les bulles que donnait sa respiration et le bruit de son cœur. La lumière du soleil de fin d'après-midi avait la capacité à donner à l'ensemble un teint orangé en restant lumineux. Aaron était émerveillé par tout ce monde qu'il parcourait et que personne ne regardait vraiment et rêvait secrètement de ne plus avoir à remonter à la surface.
Après une quarante-cinq minutes, Aaron décida de remonter petit à petit à la surface, en faisant de large cercle tel un requin autour de sa proie. Laissant derrière lui son rêve éveillé et accueillir les rayons chauds du soleil. Une fois pied-à-terre, il enleva ses palmes, rangea le matériel dans la voiture. Aaron ouvrit sa combinaison et enleva le haut de façon à pouvoir laisser respirer la peau de son tors. Il retourna alors sur la plage pour aller s'asseoir dans l'eau et regarder l'horizon. Le soleil étant encore bien haut, Aaron regarda par curiosité l'heure. Celle-ci affichait alors 5:24 PM. Il avait encore le temps de profiter de l'extérieur avant de devoir rentrer chez ses parents et de retourner dans les recherches de logements.
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