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| | nik (+) life is simple, it's just not easy | |
| Auteur | Message |
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Bulles réalisées : 38 Arrivée dans le bocal : 21/08/2013
| Sujet: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 10:02 | |
| Adam Niklas Grey Dans ma bulle
Prénom/Pseudo ♆ Anna/_ohmagad Age ♆ 15 y.o Pays ♆ France Découverte du forum ♆ eheh (a) Présence ♆ 7/7 Code ♆ Validé par Kalee Informations générales : Age ♆ 30 ans Métier/Etudes ♆ médecin généraliste à Olehala Haina depuis 3 ans Date et lieu de naissance ♆ 14 Septembre 1983 à Sacramento, Californie Avatar ♆ SebastiansexyStan Caractère ♆ attentif, observateur, lucide, pragmatique, conciliant et perspicace mais aussi très sarcastique, secret, orgueilleux, obstiné et tendant vers le défaitisme (hormis dans son travail) et boulet sur les bords, enfin, peut-être pas que... (a) Anecdotes : Il a des origines slaves et américaines ♆ sa mère est originaire de biélorussie mais a quitté sa terre natale pour son époux américain ♆ il a toujours vécu en californie et n’a jamais été au-delà des limites de cet état ♆ c’est un névrosé du contrôle ♆ de l’hygiène également, il ne sort jamais sans une lotion antibactérienne et ses amis le caractérise de maniaque de la propreté même s’il préfère le terme plus médical de germaphobe ♆ par exemple, les rares fois où il cuisine, il lave les aliments trois fois et est du genre à se balader avec un paquet de lingette désinfectantes dans la poche arrière de son jean ♆ il pense que s’il avait été une femme, son sac à main serait aussi lourd que deux parpaings tant il aurait de choses à y mettre ♆ il est très ouvert d’esprit mais il tient à cultiver sa virilité et sa dignité ♆ sauf devant les films à l’eau de roses, là il se met à pleurer comme une madeleine ♆ c’est d’ailleurs un passionné de cinéma et de musique ♆ d’ailleurs ses groupes préférés sont ac/dc et les ramones ♆ il ne boit de l’alcool qu’à de rare occasions et ne fume pas, sauf en cas « d’extrême urgence combiné à un stress intense » ♆ c’est pour des « urgences » comme les précédentes qu’il conserve un paquet de luckies au fond d’une armoire, derrière des conserves d’haricots verts ♆ il est dingue des nouvelles technologies même si rien ne vaut un bon livre selon lui ♆ il adore manger italien ♆ son pêché mignon restera à jamais le chocolat et tous ses dérivés ♆ il ne reste jamais silencieux ou inoccupé lorsqu’il est seul, il chantonne tout le temps –comme une casserole- et il joue avec des stylos, il craque ses doigts ou passe une main dans ses cheveux ♆ adolescent il se passionnait pour le surf, il pratique toujours ce sport mais moins depuis ses études et son boulot au dôme ♆ il y travaille d’ailleurs depuis seulement trois ans ♆ il se mord la lèvre inférieur lorsqu’il est nerveux ♆ il a du mal à se confier et souvent, son expression en dit plus que ses paroles ♆ il est allergique aux acariens et aux fraises ♆ durant son adolescence, il a connu une période végétarienne. Il a tenu trois jours. ♆ il tient énormément à sa famille et à ses proches ♆ même s’il a l’air plutôt sérieux, au fond c’est quelqu’un de blagueur et de profondément timbré, suffit de fouiller ♆ selon lui le ridicule ne tue pas et obtient rien dans la vie sans une pointe de culot ♆ en parlant de ridicule, il a un don pour s'enliser dans des situations plutôt cocasses ou étranges ♆ il a toujours été un excellent élève en cours mais un peu moins doué concernant la vie quotidienne ♆ ce n'est pas un boulet profond mais parfois, ses proches doutent de ses capacités mentales ( ) ♆ comme la semaine dernière où il s'était acheté un rouleau adhésif pour les poils sur les vêtements, il ne savait pas qu'on pouvait enlever les feuilles et dès la première utilisation, le rouleau a fini à la poubelle, du coup, il a conversé son abonnement premium pour le pressing ♆ même s’il a toujours vécu aux états-unis et y est né, le russe est sa langue maternelle ♆ il n’a d’ailleurs pas d’accent particulier sauf quand il s’énerve ou parle très rapidement ♆ il possède un tatouage, vestige d’une biture monumentale à l.a. le jour de ses dix-huits ans qui représente l'ancre d'un bateau et qui se trouve sur sa hanche gauche ♆ il a une très bonne mémoire visuelle ♆ il a déjà été en couple seulement étant souvent pris par son métier, ses petites-amies n'en pouvaient plus d'être délaissée et la plus part de ses relations se sont terminées de façon désastreuses ♆ il a beau être passé pro en ménage, la cuisine n’est pas son fort même s’il est gourmand ♆ il aime bien les enfants et leur imagination hors limite mais il a du mal à les gérer en dehors de son boulot ♆ mis à part l’appellation de « docteur grey » ses proches l’appellent plus générallement nik Fathoms Below
Dernière édition par A. Niklas Grey le Mer 28 Aoû - 17:49, édité 3 fois |
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Bulles réalisées : 38 Arrivée dans le bocal : 21/08/2013
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 10:02 | |
| never give up 'cause Prologue : ou les prémices d'une vie mouvementée point de vu externe omniscient
« Шлюха дерьма, мудак позвольте мне давать рождение Спокойно ! ¹ » Un médecin impatient, deux sages-femmes sereines mais oppressantes, un mari à deux doigts de s’évanouir et des bruits de monitoring et autres appareils incessants, tout ceci s’ajoutait à la pression déjà chargée sur les frêles épaules d’Elisaveta, biélorusse d'origine qui n’aspirait qu’à une chose : donner naissance et piquer une bonne sieste. Déjà mère de deux filles, elle n’en était pas à « son coup d’essai » pour ainsi dire et en avait plus qu’assez qu’on lui rabâche sans arrêt de régulariser sa respiration et de pousser, pousser, pousser ! Pourquoi j’ai refusé cette satanée péridurale, moi ? pensa-t-elle, vidée de ses forces. Cet évènement, elle l’attendait depuis le début de sa grossesse. A la fois pleine d’impatience et de doutes, pleine d’envies et de peurs. Une des sages-femmes, petite, robuste et blonde, s’approche d’elle et tamponne son front plein de sueur avec un linge humide et frais tandis que la biélorusse poursuit sa lutte pour donner la vie. Ses doigts se crispent sur ceux de son mari, Michael, qui, de carrure pourtant imposante, semble tout petit face à ce spectacle. Il transpire encore plus que sa femme et calque sa respiration sur la sienne. Il déglutit avec difficulté et manque de tourner de l’œil quand un cri déchire l’atmosphère et que le médecin présent déclare, fier et souriant : « C’est un pisseur ! Et un beau ! » Et c’est ainsi, par cette scène à la fois magique, étrange et totalement absurde que débute la vie d’Adam Niklas Grey. Vie qu’il qualifierait lui-même plus tard de « pièce de théâtre aux accents comiques et mélodramatiques » tant le ridicule de certains souvenirs, l’humour décapant et douteux de sa famille et de ses proches et les imprévus plus rocambolesque et malvenus les uns que les autres le font rire comme pleurer. Mais le rende fier de sa personne. Nous sommes peut-être la sommes de nos choix, mais notre famille reste la base de notre être. ¹ Putain, bande de cons, laissez-moi accoucher en paix !Chapitre un : parce que rien ne vaut les petits-plats blédina point de vu interne : niklas Nous étions mercredi. Et comme tous les mercredis, je devais accompagner ma mère faire les courses chez le discounter du quartier. Ma mère détestait faire cette corvée seule, selon elle, les néons lui font moins mal au crâne lorsque quelqu'un vient avec elle. Je n'ai jamais vraiment su si cette excuse était véridique et pour tout vous avouer, je n'aimais pas les rayons de ces lampes non plus. On distinguait toute la poussière dans l'air et ça me rendait dingue. Passons donc, mon père travaillait du matin neuf heures jusqu'au soir dix-huit heures et était donc absent, de même pour mes sœurs qu'on déposait à leur cours de dance juste avant de garer la voiture sur le tout petit parking de cette si grande surface. Alors forcément, ne pouvant emmener Butch, notre chien, c'était sur moi que ça retombait. À peine avait-on franchi les portes automatiques que le brouhaha et l'agitation interne nous assaillaient. La première fois, je me souviens avoir été fasciné par l'endroit, les manèges pour enfant tout près de l'entrée, les rayons qui s'étalaient jusqu'à perte de vue, les autres mamans qui soit poussaient leur caddie soit tiraient leurs gamins à bout de bras, les caissières qui semblaient toute en parfaite synchronisation et les « bips » de leurs appareils qui a certainement dû inspirer ce que les jeunes appelleront bien plus tard, la musique dubstep. Mais au bout de la deuxième venue, mon engouement avait chuté d'un cran. À force de rester assis dans le chariot et à observer les gens, on se rend vite compte que certains sont très étranges. D'autres peut-être même trop. Heureusement pour moi, ce jour-là, ma mère était plus rapide et efficace qu'ordinairement et nous sommes vite passés à la caisse avant le rush de fin d'après-midi. Sauf que là, se posait un autre problème. Nous ne vivions certes pas très loin du magasin, mais la circulation était souvent difficile, surtout vers les heures de pointe. Et le trajet serait encore plus inconfortable avec une envie pressante d'aller au pipiroom. En faisant part à ma mère, elle me sourit puis m'accompagna jusque devant la porte des toilettes du magasin. Du haut de mes six ans, ma main dans la sienne, je relevais la tête pour interroger son regard, totalement déconcerté. « Euh, maman ? » Elle se tourna vers moi, ne comprenant visiblement pas mon désarroi. « Bah, qu'est-ce qu'il y a, Nik ? Ce sont des toilettes publiques, tout le monde peut y aller. » Oui, justement. Tout le monde. Et à en juger par l'état du pauvre clochard qui venait d'en sortir, les gens jaunes, les yeux injectés de sang, vêtu de nippes difformes comme une sorte de patchwork, une tignasse grisâtre en bataille et dégageant une odeur pour le moins fétide, c'était clair qu'ici, ils n'étaient pas très regardants quant à la fréquentation de leurs waters. « Mais mamaaaan... c'est sale. » lui intimais-je, persuadé que cet argument changerais la donne. « дорогой²... ils ont des femmes de ménage qui nettoient tous les jours tu sais. Tu ne crains rien, ce n'est pas en allant aux toilettes que tu vas attraper un cancer... » Un cancer peut-être pas, effectivement. Mais qui connaît le nombre d'infâmes bactéries s'y baladant ? J'étais là, debout, face à mon pire ennemi, ma bête noire. Je crois que j'allais réussir à vomir avant même de me soulager. Une dernière fois, je me tournais vers ma mère qui commençait vraiment à s'impatienter. Je secouais vivement la tête et elle se mit à soupirer. M'entraînant avec le chariot, elle traversa à nouveau les portiques et se dirigea immédiatement vers le rayonnage dédié aux enfants. D'un geste sec, elle attrapa un paquet de couches spéciales « pipi au lit pour enfant entre 4 et 7 ans » et m'emmena vers une cabine d'essayage. « Tu as juste à l'enfiler, comme une culotte, tu n'auras même pas besoin d'enlever tes chaussures. Tu seras tout propre. » J'étais consterné par cette alternative absurde qu'elle me proposait, mais si ça pouvait m'empêcher de me rendre dans l'antre des bacilles, j'étais prêt à tout. Au bout du compte, rien de tout ça s'était avéré véritablement nécessaire. Toute cette mise en scène m'avait tellement éloigné de mon objectif premier que cette envie de pisser avait subitement disparu, jusqu'à ce que j'atteigne la porte de la maison. Et c'est seulement là, muni de mon paquet de lingettes désinfectantes à l'effigie de Franklin la tortue que je me suis rendu dans mes wc. Le tout sous l'œil à la fois désespéré et amusé de ma mère qui se demandait à haute voix « Mais qu'est-ce qu'on va en faire de lui ! » Pendant toute la soirée, mes deux géniteurs aidés par mes sœurs n'ont pu s'empêcher de me titiller et de me narguer sur le sujet, si bien que je m'en suis allé au lit après leur avoir fait un pied de nez. Non, je ne suis pas susceptible, juste attaché à ma dignité. Comment ça, ça revient au même ? Bref, une fois dans mon lit, la veilleuse allumée et Lulu mon doudou-lapin dans les bras, j'entendis des pas légers approcher depuis le couloir et bientôt, le visage d'Elisaveta apparu au travers de la porte. « Tu sais, дорогой²..., commença-t-elle, je m'excuse. Les autres aussi, mais tu sais bien que c'était pas méchant. Qui aime bien châtie bien mon coeur ! » Je ne répondis pas, prostré dans un silence de glace, les yeux rivés sur le plafond. Ma mère réduit encore l'espace qui nous séparait et vint s'assoir à côté de moi sur le lit. Ses doigts fins caressèrent lentement le haut de mon crâne puis elle me proposa : « Tu veux que je te lise une histoire ? » À nouveau confiant, je hochais vivement la tête et elle chercha un ouvrage sur l'étagère du regard. « Aloooors, ronronna-t-elle avec son accent russe, on a déjà lu Le Petit Chaperon Rouge la dernière fois, que penses-tu de La Petite Sirène ? » Si j'avais su à quel point ma vie serait mêlée à elles ! ²chéri Chapitre deux : je crois que je mangerais plus jamais de sushis point de vu interne : niklas « Je suis contente que tu sois venu. » De l'autre côté de la table, ma mère me jeta un regard tendre et un sourire apaisant. Je voulais lui répondre qu'elle aussi m'avait manqué, mais avec la bouche pleine de pommes de terre, j'ai préféré me contenter de lui rendre son sourire. Avec le MCAT* et mes deux années en faculté de médecine à l'université de San Francisco, il est vrai que je n'étais pas rentré souvent à la maison. Mais je ne pouvais pas me permettre de rater mes études, c'était ce à quoi j'aspirais depuis la fin du lycée et je voulais m'y investir au maximum, réussir au possible et ainsi obtenir une bonne place. Je ne sais pas exactement pourquoi je me suis dirigé vers le cursus de la médecine, c'était comme une évidence pour moi ! J'avais beau avoir un orgueil bien développé, je n'étais pas égoïste à ce point et la perspective de pouvoir sauver des vies ou au moins en améliorer m'avait tout de suite emballé même si au départ, je dois bien avouer avoir sous-estimé la difficulté des études et le stress engendré par celles-ci. Mais à partir de ce jour, j'étais comme qui dirait, en vacances et comptai bien profiter un peu de ma famille qui d'ailleurs était au grand complet pour mon retour. Au bout de la table, mon père nous jaugeait un à un de son regard ambré, son expression était calme mais fière. Sur sa droite se tenait ma mère et sur sa gauche, leur première fille, Lissa. J'étais assis à côté d'elle, face à la benjamine, Kate et son fiancé Jack. Tous affichaient une mine décontractée et heureuse, et ce nœud que j'avais eu dans l'estomac depuis la veille commençait à se défaire. Moi qui craignais que quelque chose avait changé ! Et effectivement, ce ne fut pas le cas, à peine avait-on entamé le rôti de bœuf et sa sauce aux airelles que mes deux sœurs se jetèrent un regard complice et malicieux avant de me demander, d'une seule voix : « Alors, y a de belles nanas à draguer à San Francisco ? » Jack, qui visiblement, n'était pas un habitué des regards narquois de sa belle-sœur manqua de s'étouffer avec des petits pois tout en pouffant. Je souris également et tout en jouant des sourcils leur répondi de manière évasive. « T'aimerais bien savoir, hein ? » L'expression plutôt perverse qui passa sur le visage de Lissa fit glousser toute la tablée et elle se mit à parler d'une voix semblable à celle d'un pseudo pédophile cannibale en rut. « Ohwi, j'ai envie de chair fraîche ! » Nouvelle explosion de rire à laquelle mon père finit par mettre fin, tout sourires mais secouant la tête comme pour se dire « c'est vraiment moi le père de ces fous ? » Ainsi, pour pallier au silence nouvellement installé, il appuya sur la télécommande et alluma le poste de télévision. Etant donné que nous dinions tard ce soir, le bulletin d'informations avait déjà commencé et la présentatrice, blonde, les yeux marron, les pommettes botoxées annonça la rubrique évènement du jour. Je coupais ma tranche de viande d'un air absent reportant ainsi toute mon attention sur l'écran. « C'est aujourd'hui que cela s'est déroulé. À Santa-Barbara, le chercheur Stefan Montgomery a officiellement ouvert le parc qui était détenu secret jusqu'à aujourd'hui. Une foule impatiente s'est pressée aux portes de l'endroit et les visiteurs n'ont pu découvrir le parc qu'après un inspirant discours du fondateur dont voici un extrait vidéo. » Le visage de la présentatrice s'effaça pour laisser place à celui du dit Montgomery. Même depuis la caméra, on pouvait clairement distinguer que les paillettes d'émerveillement qui dansaient dans ses yeux. Alors que la foule devenait de plus en plus silencieuse pour pouvoir l'entendre, il entama un petit speech : « On raconte souvent des légendes sur les sirènes. Ces êtres qui étaient d'abord, selon certains, mi-femme mi-oiseau, puis de vulgaires femmes mi-poissons. Démones rendant les marins fous pour les noyer, elles n'ont jamais eu bonne réputation. Et pourtant, ces êtres exceptionnels ont toujours déchaîné les passions ! Nombre de personnes ont essayé d'en trouver, ou ont inventé des histoires plus tordues les unes que les autres en les imaginant. Mais tout ce qu'ils ont pu ne serait-ce que penser n'est que le 10ème de ce que ce monde fabuleux a à offrir aux pauvres mortels que nous sommes ! Je vous avais promis, mes amis, de créer un univers si fabuleux que personne ne voudrait plus jamais en repartir ! Je vous avais assuré que tout serait fait pour vous offrir un lieu unique ! Cette promesse est maintenant devenue une réalité ! Bienvenue à OHEHALA HAINA. » La présentatrice fit son retour à l'écran, mais je n'entendais déjà plus ses paroles, comme en transe. Autour de moi, la réaction ne se fit pas attendre. « Un parc de sirènes ? A quand une forêt pour loups garou ?! » « Ce gars est fou ! » « Peut-être pas tant que ça ! Si ça se trouve, c'est réel. » « Ou bien, ce sont des comédiens bien déguisés ! » « Même s'ils étaient bons nageurs, je pense pas que de simples acteurs puissent survivre plus de cinq minutes en apnée ! » « Ils ont peut-être des micros bouteilles d'oxygène planquée dans leur nageoire. » « Maman, soit plus ouverte d'esprit ! » « Eeeh, j'suis juste rationnelle ! » « Rationnel ou pas, j'y crois moi. Et toi Nik ? » Les yeux dans le vide, l'air hagard, je devais être blême à en faire peur. Pourtant, j'étais si obnubilé par des souvenirs ressurgissant soudainement que Lissa dû répété la question trois fois et Kate me héler au moins cinq. Me forçant à retrouver mes esprits, je marmonnais rapidement « Euh, ouais, nan, je sais pas. Je vais me reposer, j'me sens bizarre. » En réalité, je croyais aux sirènes. J'étais persuadé de leur existence. Et pour cause ! En rencontrer une pendant l'été de vos quinze ans vous marquera à jamais. *MCAT : le Medical College Admission Test est un examen d'admission standard que passent les étudiants souhaitant intégrer les facs de médecine aux Etats-Unis. ***
Dernière édition par A. Niklas Grey le Mar 27 Aoû - 10:12, édité 6 fois |
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Bulles réalisées : 38 Arrivée dans le bocal : 21/08/2013
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 10:02 | |
| success is the best revenge C'était il y a cinq ans, alors que nous passions une semaine de vacances non loin de San Diego, près de la frontière mexicaine. Dès le premier jour, le Soleil brillait fort, aucun nuage ne tachait le bleu parfait du ciel, les remous des vagues azurés étaient réguliers et quelques belles vagues naissaient de temps à autre. Les conditions étaient parfaites pour surfer, aussi, j'ai fait pression sur les membres de ma famille fatigués du voyage pour passer le restant de l'après-midi à la plage. Aucun ne voulant quitter le confort de l'hôtel et de la piscine jusqu'au lendemain matin, j'avais finalement décidé de m'y rendre seul : après tout, je ne risquais pas grand-chose, la plage n'était qu'à huit cent mètres de notre logis. C'est ainsi que, la combinaison en néoprène enfilée, la planche sous le bras et les cheveux au vent que j'ai marché le long du banc de sable, à la recherche d'un coin pas trop bondé et au bout d'une quinzaine de minutes de marche, les pieds nus dans le sable fin, j'ai finalement trouvé un endroit plutôt esseulé car trop loin des kiosques, hôtels et autres magasins. C'est fou à quel point les touristes refusaient de bouger et voulaient tout avoir à portée de main ! C'était doublement ma chance car le spot était plutôt pas mal, des vagues, certes pas trop imposantes mais pour m'entraîner et passer un bon moment de détente, c'était juste parfait. Je restai planté debout pendant un bref instant pour admirer la vue tout en sortant le tube de paraffine du petit sac à dos que j'avais emmené. En enduisant la planche, je profitais de ce moment pour sentir les embruns me picoter les joues et le vent off-shore, léger mais suffisant. Jugeant que je n'étais pas prêt de glisser de ma planche, je me suis approché de l'eau et son contact me rafraîchi immédiatement. Je pénétrais dans la mer et m'assis sur ma planche au line-up, cette zone où les surfeurs attendent le déferlement de la vague. Au large, la houle semblait s'agiter de plus en plus, comme si quelque chose en-dessous remuait l'eau avec ferveur. N'y prêtant guère attention, je fonçais sur le premier set, battant des poignets jusqu'à passer la barre avant de me relever non sans manquer de tomber. Ayant retrouvé un semblant d'équilibre, je stabilisais ma stature et était prêt à profiter de cette session. Take off, départ de la vague, première descente. Off the lip, suivi d'un aerial plus ou moins contrôlé, cut back puis bottom turn. Et comme espéré, la vague devenait barrel et formait un tube. M'engouffrant dans le rouleau, un sourire béat sur les lèvres, je tendais les bras de chaque côté et passait avec légèreté les doigts dans le côté de la vague. Je sentais l'adrénaline monter en moi, l'euphorie me parcourir. Alors que j'expirais tout l'oxygène de mes poumons en hurlant « WOOOOOOOOOHOOOOOOOOOOOOOO ! » une silhouette étrange et inhabituelle me surpris soudain au loin. Ne sachant pas l'identifier et déconcentré, j'ai perdu le contrôle et est fini en kick-out, m'éjectant derrière la vague. Quelle belle gamelle ! Sauf que la forme flou, colorée et bizarre que j'avais remarqué n'était pas partie, pas tout à fait du moins. Elle s'éloignait lentement et plus les secondes s'écoulaient, plus j'étais pris d'une curiosité grandissante. Remontant sur ma planche, je m'y appuyais sur le ventre et décidais de suivre la tache rosée qui semblait évoluer vers une petite crique pas très loin. Je devais battre l'eau très rapidement pour en pas perdre le rythme puis j'ai perdu la silhouette de vue, mais, arrivant à l'entrée de la crique, j'en avais conclu qu'elle devait s'y trouver. Et je devrais faire confiance à mon instinct plus souvent. Masqué par l'excroissance d'un rocher, je pouvais enfin observer et distinguer la forme inconnue. Une nageoire aux tons roses, vive et brillante, aux reflets irisés. Aussi loin que je ne me rappelle, jamais je n'avais vu un poisson si grand et si coloré. Attendez une minute, je rectifie : jamais je n'avais vu un être mi-femme mi-poisson. À partir du bassin, la nageoire et les écailles laissaient place à un corps de fillette, âgée de dix ans à tout casser. Blonde, les cheveux trempée tombant en cascade sur ses épaules, la fillette avait de beaux yeux marron et un air à la fois mutin et détendu. Elle chantonnait paisiblement tout en enfilant de petits coquillages sur un fil. J'étais subjugué par ce spectacle, n'y croyant qu'à moitié. J'étais perdu entre l'envie de l'aborder pour en savoir plus et celle de la laisser tranquille. Dans les deux cas, je n'en parlerais à personne, on me prendrait pour un fou. Finalement, je n'eus à faire aucun choix, c'est la fillette qui finit par me remarquer et au lieu de prendre peur, de hurler à la mort ou de me balancer ses coquillages à la tête avant de s'enfuir à la nage de course, elle me sourit et déclara simplement « Moi c'est Nyra, et toi, t'es qui ? » C'est ainsi qu'a débuté notre relation. Je me sentais étrangement confiant et il devait en être de même pour elle car nous n'avons pas arrêté de parler, échangeant nos pensées, nous racontant nos vies. Elle se prénommait donc Nyra et était une jeune sirène originaire du clan d'Okeanos de la côté Atlantique qui rendait visite comme chaque année au clan californien –à l'époque, j'avais beaucoup de mal à comprendre leur système. Elle était très aventureuse et j'étais même persuadé que ses parents ne savaient rien de ses escapades, même si elle m'assurait ne pas être loin d'eux. Ce petit rituel a été répété six fois, chaque après-midi, de treize à dix-huit heures, ou plus encore. Nous parlions, rions et elle me semblait très mature pour son très jeune âge même si elle restait une grande enfant. Le dernier jour de mes vacances, je suis retourné à la crique mais il n'y avait personne. Aucune traces de Nyra, pas même un petit souvenir. J'en avais conclu que son clan a dû retourner sur ses côtes d'origines. Au départ, j'y croyais dur comme fer, aujourd'hui, j'ai relégué cette idée au rang d'hypothèse. Et pour cause... Chapitre 3 : c'pas parce qu'on est adulte qu'on doit arrêter de rêver point de vu interne : nik Je l'avais fait. J'avais eu mon diplôme de médecin généraliste et dans la foulée, j'ai acquéri le poste qui était vacant au parc d'Olehala Haina. J'avais maintenant trente-ans, une vie normale, un joli bungalow dans le parc, un boulot stable et rentable, une famille toujours aussi folle, un célibat toujours aussi présent, mais je me sentais bien. Je me sentais heureux, je me sentais chez moi, je me sentais moi-même. Bon, je suis toujours aussi boulet, certes pas autant que Lucy, ma patiente préférée, mais c'est vrai que j'en tiens une belle couche, comme le mois dernier, où j'ai désespérément tenté de me faire couler un café avant de comprendre, vingt-minutes plus tard, trois filtres différents et une bonne dose d'énervement que ce serait plus pratique si la machine était branchée ; ou bien dix-jours auparavant alors que je rentrais éreinté d'une journée au boulot particulièrement longue : je me suis endormi sur mes toilettes. Ou encore ce matin où, dans ma salle de bain, j'ai voulu me baisser pour ramasser le coton-tige qui venait de tomber et bien entendu, j'ai mal calculé la distance crâne-lavabo. Mais passons, mis à part ces faits, quelque chose d'autre a changé dans ma vie, ou plutôt quelqu'un d'autre a changé ma vie. Elle se prénomme Leahn-Arista Henderson. *** Il y a un moins d'un an, j'avais décidé de prendre une semaine de congé que je jugeais bien méritée après deux saisons entières à travailler d'arrache-pied. Cependant, je n'avais pas l'attention de partir en voyage, je trouvais l'organisation de tels séjours trop stressants et il faut aussi dire que l'idée de me retrouver dans un avion plein de personnes susceptible de me refourguer des bactéries peu accommodantes me rebutait pas mal, alors j'avais décidé de rester tranquillement posé chez moi et de profiter à longueur de journée d'un des seuls endroits où je pouvais agir de manière impulsive et inconsciente sans avoir à me soucier de l'hygiène buccale de mes interlocuteurs : la plage. Ce soir-là, j'avais tenté une recette de pâtes au pesto accompagné d'escalopes de poulets au romarin, cette-dite recette, je tentais temps bien que mal de la confectionner en suivant les conseils télévisés de Jamie Oliver. Bon. Le goût y était, tout était très bien cuit, c'est juste que pour l'esthétique, je pourrais repasser. Pour faire passer la cuisine italienne, j'avais eu l'idée de faire une petite balade sur la plage de Santa Barbara ; le crépuscule devait être magnifique en cette nuit dégagée et vu la période de l'année et l'horaire, il ne devait pas y avoir tant de foule. Enfilant une chemise que je laissais ouverte par-dessus mon tee-shirt ainsi qu'une paire de tongs, je me dirigeais à pied vers la sortie du parc dédiée au personnel. L'endroit vers lequel je me dirais se trouvait non loin du dôme, me permettant de m'y rendre à pied sans déambuler dans les rues pendant une heure. Comme espéré, il n'y avait pas grand monde, et un calme apaisant régnait. Une légère brise soufflait, mais le sable était encore chaud, dû à une exposition au soleil toute la journée durant. J'ôtai mes sandales, les tenant à une main et commença à marcher le long des reflux de la mer, les yeux tournés vers l'horizon et le soleil couchant. Sauf qu'au bout de deux minutes de marche, je remarquai quelque chose d'étrange. Beaucoup de choses finissent par s'échouer sur les plages, des déchets, des coquillages, du bois flotté. Mais certainement pas des corps. Face à moi, à environ quinze mètres, gisait le corps d'une femme... entièrement dénudée. Elle semblait peu à peu reprendre conscience et le flegmatisme de la part du médecin en moi me poussa à me précipiter à son niveau sans paniquer. Chose que je fis, sans jeter un seul regard vers les inintéressés ou autres curieux qui se baladaient sur la plage. « Mademoiselle, est-ce que ça va ? Vous m'entendez ? » La belle –oui, je sais, il faisait presque nuit, mais maintenant que c'est devenu ma colocataire, je ne peux que vous le confirmer (a)- jeune femme ouvrit les yeux détailla son corps avec attention, comme s'il lui paraissait... nouveau. Peu après, je lui ai donné ma chemise pour qu'elle ait de quoi se couvrir et je l'ai aidée à tenir debout et l'ai amené jusqu'à mon bungalow, le trajet du retour était plus long que celui de l'aller, mais nous sommes rentrés entiers. J'ai appris par la suite qu'elle était une ancienne sirène changée en bipède par amour pour un triton captif du dôme. Ne désirant que l'aider, je l'ai prise sous mon aile, l'ai guidé et lui ai appris à « vivre » comme les humains. Au fil des mois, je me suis beaucoup attaché à elle, plus que je ne le pensais au départ. Son but était de retrouver son amant, seulement, arrivée au dôme, lors de la confrontation, l'âme infortunée compris qu'il s'était entiché d'une autre. Le con. Il sait pas ce qu'il vient de perdre. Je trouve ça infâme de renoncer à un amour de si longue date à cause de la distance, mais tout au fond, il existe une part de moi que ça arrange bien. Pourquoi vous me dévisager comme si j'étais un sociopathe ? L'amour ne se dicte pas d'abord. Seulement, je ne peux lui avouer mon attirance, ça ne ferait sans doute qu'empirer les choses ; alors je m'accroche à l'espoir que tout ira mieux et je la soutiens, je la soutiendrais toujours même si ça fait mal de la prendre dans ses bras en sachant qu'elle pense à un autre. Et ma vie pour tes yeux doucement s'empoisonne, disait Apollinaire.
Dernière édition par A. Niklas Grey le Mer 28 Aoû - 19:12, édité 5 fois |
| | | Kalee-Lulaby M. d'Okeanos
Bulles réalisées : 456 Arrivée dans le bocal : 29/06/2013 Age : 32
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 10:06 | |
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Bulles réalisées : 58 Arrivée dans le bocal : 18/08/2013 Localisation : Au dôme en train de travailler, en ville en train de s'amuser ou à l'extérieur en train de se ressourcer
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 10:07 | |
| (re-?)Bienvenue !!! Entre employés du Olehala Haïna, on se serre les coudes !! Réserve moi un lien Courage pour ta fiche |
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Bulles réalisées : 38 Arrivée dans le bocal : 21/08/2013
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 10:09 | |
| Kaleechou > merci pour cet accueil ma belle Jeremiah > merci beaucoup et pas de soucis pour ce lien, bro |
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Bulles réalisées : 321 Arrivée dans le bocal : 12/07/2013
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 10:52 | |
| Stan + l'âne de Shrek + toi = lien avec AU MOINS Lucy parce que je les vois bien en lien tout les deux |
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Bulles réalisées : 38 Arrivée dans le bocal : 21/08/2013
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 12:04 | |
| OHWI et crois moi, ils vont bien s'entendre tous les deux |
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Bulles réalisées : 259 Arrivée dans le bocal : 26/07/2013
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 12:44 | |
| Ah, tu ouvres ENFIN les yeux en rejoignant le "bon" camp !! Bon choix d'avatar sinon Il n'y a que des beaux gosses sur ce forum... à part Andy ! |
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Bulles réalisées : 321 Arrivée dans le bocal : 12/07/2013
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 14:12 | |
| Tu fais chier toi ! pauvre Andy laisse mon citron en paix xD Néné : haaaaaaaaaaaaaaaaaan ouais trop bien t'as une idée en tête nan ? J'veux tout savoir en mp ou sur skypounet |
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Bulles réalisées : 488 Arrivée dans le bocal : 22/07/2013 Age : 31
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Bulles réalisées : 315 Arrivée dans le bocal : 14/06/2013 Age : 28
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 21 Aoû - 19:13 | |
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Bulles réalisées : 38 Arrivée dans le bocal : 21/08/2013
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Jeu 22 Aoû - 10:57 | |
| Jared > ... Mais sinon c'est vrai qu'on est beaux Jayjay > j'ai déjà une pitite idée voui (a) je te skypotte dès que je suis de retour chez moi Evanna et Perle > merci beaucoup bande d'huîtres d'amour |
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Bulles réalisées : 44 Arrivée dans le bocal : 07/08/2013
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Bulles réalisées : 53 Arrivée dans le bocal : 18/08/2013
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Lun 26 Aoû - 21:00 | |
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| | | Kalee-Lulaby M. d'Okeanos
Bulles réalisées : 456 Arrivée dans le bocal : 29/06/2013 Age : 32
| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy Mer 28 Aoû - 19:35 | |
| C'est.tellement.parfait. Jotem, jemtafiche, jemnik, jemtaplume, bref, tout est magique Petite sardine te voilà validée ! Alors te voilà officiellement promue "Sardine validée" c'est un grand honneur, crois moi ! Nous t'avons donc réparti à fathoms below et c'est plutôt cool non ? Il est donc grand temps que tu viennes faire tout ce que tu as à faire : → Commençons par inscrire ta bouille ici→ Puis ton prénom principal et ton nom là (Il n'y a pas de formulaire précis c'est simplement pour éviter les doublons.) → Passe absolument par cette catégorie pour être sûr d'avoir tout ! → Et pour finir, il faut bien faire tes demandes de liens et de rps par-là et surtout fait attention au formulaire de début de RP c'est essentiel pour en commencer un. |
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| Sujet: Re: nik (+) life is simple, it's just not easy | |
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| | | | nik (+) life is simple, it's just not easy | |
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