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 You're gonna miss me when I'm gone • Jay

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E. Jay Lee

E. Jay Lee

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MessageSujet: You're gonna miss me when I'm gone • Jay   You're gonna miss me when I'm gone • Jay EmptyVen 12 Juil - 2:47

EunJae "Jay" Lee



 

Dans ma bulle


Prénom/Pseudo ♆ Maire/Saku. Age ♆ 23. Pays ♆ France. Découverte du forum ♆ Création je dirais. Présence ♆ 10/7 Code ♆ J'te le dirais pas...


Informations générales : Age ♆ 21 ans. Métier/Etudes ♆ Travaille dans un salon de thé. Date et lieu de naissance ♆ Yeosu, South-Korea, 1992/2/14. Avatar ♆ Jung YongHwa. Caractère ♆ Tendre, romantique, doux, curieux, bavard, aventurier, casanier, gourmand, créatif, artiste, passionné, sensible, maladroit, rancunier, charmant, charismatique, capricieux, maniaque, persévérant, minutieux, cultivé, cynique, expansif, extraverti, franc, fougueux, paisible, protecteur, taquin et tolérant.

Anecdotes : Il est atteint de TOC depuis la mort de sa mère il y'a 5 ans. M'enfin honnêtement ça avait commencé à la mort de son père aussi... Il pense constamment en coréen dans sa tête et parfois il réfléchit pour retrouver son anglais. Il adore les animaux, il a une animalerie chez lui dans sa petite maison, deux chats (Poggs et Hime), deux chiens (Ulysse et Ginger), une volière avec des oiseaux dans le jardin, un clapier avec des lapins (Autumn, Winter, Summer et Spring), ainsi qu'une jument (Norae) dans un centre équestre pas loin de chez lui. Il adore le jardinage à cause de sa mère, son jardin est une petite merveille. Il aime cuisiner et prendre du temps pour ça surtout en pâtisserie. Il ressemble à une célébrité coréenne et en joue parfois. Il fait énormément d'Aikido pour dépenser son énergie Il a une phobie de l'abandon. Du coup les gens le trouvent gluant parfois. Il est rancunier et il a du mal à pardonner les choses. Il fait croire qu'il est hydrophobe pour ne pas se baigner devant tout le monde. Il ne mange aucuns produits venant de la mer, et il ne possède aucun aquarium. Il sait jouer du piano, de la guitare et des percussions. Il adore chantonner mais il ne le fait jamais sauf sous sa douche. Il a le vertige. Il déteste voir un cercueil et évite les cimetières comme la peste. Il est d'un naturel franc, ça dérange. Il n'est pas du genre à coucher à tout va. Mais il n'est pas du genre à s'engager non plus, l'idée de finir seul le fait reculer. Il est en adoration devant les fruits exotiques et le chocolat. Il est végétarien et essaye de convertir tout le monde. Il aime faire la déco, il a refait celle du salon. On le prend souvent pour un gay alors que c'est un pur hétéro qui a justement du mal avec l'homosexualité sans pour autant être insultant. Il grignote sans cesse surtout des biscuits. S'il a décidé de vous faire la gueule c'est mort pour plusieurs jours. Il adore son travail et y passe beaucoup de temps. Il aime Norae sa jument comme une partie de lui-même, tout comme Ulysse son akita inu. Il adore faire de la moto. Il serait prêt à tuer tout ceux qui maltraite les animaux. C'est un bon écolo. Faut l'avouer, il a peur des araignées, sa boss s'en moque constamment.




Part of your world


Dernière édition par E. Jay Lee le Sam 13 Juil - 7:09, édité 1 fois
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E. Jay Lee

E. Jay Lee

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MessageSujet: Re: You're gonna miss me when I'm gone • Jay   You're gonna miss me when I'm gone • Jay EmptyVen 12 Juil - 2:48


It's going down down, I'm outta control
« Je dois le faire Ji Hye. » « Non… Non je t’en pris… Bada… et si tu meurs…. » « Et si je vis ? » Blottie contre lui, elle ne pouvait retenir ses larmes. « J’ai tellement peur… » « Moi aussi mon amour mais je veux le faire. » Il était décidé, elle savait que rien ne pouvait le faire changer d’avis. Elle le connaissait, il pouvait devenir si têtu par moment. « Comme ça, je pourrais t’épouser, ta famille arrêtera de te prendre pour une folle, et on aura notre petit bébé. Ça fait 5 ans qu’on s’aime on a plus de temps à perde. » Elle soupira contre sa peau avant de déposer un pieux baiser dans son cou. Ji  Hye était une jeune fille sage, elle voulait se réserve pour son mari, elle que Bada l’était. « Je vais partir ce soir. » « Je t’attendrais… » Ces longs cheveux furent balayés par un vent naissant, un vent froid et mordant qui lui glaça la peau. « Tes lèvres sont bleues mon amour, il est temps que tu sortes de l’eau. Saranghae… » « Nado saranghaeho… » Un chaste baiser sur ses lèvres et quelques battements de jambes plus loin, elle arriva sur la plage déserte. Il faisait déjà nuit après tout. Elle fixa son bien-aimée avec un tendre sourire aux lèvres, de là où il était, il ne pouvait voir ses larmes inonder sa peau. « Reviens-moi… » Un doux murmure comme une caresse sur la peau. Elle s’enveloppa dans une chaude serviette et rentra chez elle avec précipitation. Chaque soir au coucher du soleil, elle revenait sur la plage à leur point de rendez-vous. Ca dura 6 jours… 6 jours sans avoir de nouvelles de lui. Assise sur un rocher, elle fixait l’étendue aquatique avec insistance. Où pouvait-il bien être ? « Ji Hye ? » Elle soupira avant de tourner sa tête. La stupeur la figea complètement. Elle se leva avec lenteur sans détacher son regard. « C’est moi… » Fronçant ses sourcils, elle s’approcha délicatement de lui, posant sa main sur sa joue, elle le fixa avec intérêt. « Oui, c’est toi… » Un immense sourire naquit sur son visage, leurs lèvres se celèrent dans un baiser bien plus passionné que tous les autres. A l’aide d’un vieil homme sage et bon, il eut une identité, Lee BaDa, un travail, il devait encore apprendre à agir, à contrôler ses pulsions. C’était compliqué pour lui, et puis l’appel de la mer était si fort… si puissant. Mais il savait. Retourner dans l’océan le tuerait. Il était devenu un paria, il avait rejeté la mer alors la mer le rejetait. Elle le présenta à sa famille, son père semblait se réjouir de caser sa fille aînée. Enfin, elle qui allait finir vieille fille. Leur mariage fut célébré rapidement. C’était intime, cosy, charmant, au bord de l’eau. Avait-il déjà aimé de la sorte ? Non jamais. Leur nuit de noce fut la plus magnifique des nuits. Ils s’offrirent l’un à l’autre comme de parfaits amants. Collée à lui, elle caressait son torse en songeant. « Bada ? » « Hmm… ? » « Racontes-moi… » « Pourquoi ? » « Parce que je veux savoir… » Il soupira en lui caressant le bras, il remuait souvent lorsqu’ils étaient allongés sur le lit, il se sentait tellement lourd maintenant. « C’était froid, vraiment froid et sombre. J’avais des algues phosphorescentes mais ça m’a peu aidé. J’ai dû éviter des calamars géants, des cachalots, et des poissons que je n’avais encore jamais vu de ma vie. Il y avait une lueur argentée dans une sorte de grotte sous-marine. J’y suis allée et l’eau avait changé de température. C’était chaud et doux. Il me fallut encore une heure de nage pour trouver l’algue. » « Elle était comment ? » « Belle, toute simple, d’un vert majestueux et je pouvais entendre comme des chants de sirènes autour d’elle. » Elle eut un sourire et l’embrassa sur l’épaule. « Je me suis mis devant, j’ai fermé mes yeux…. Et je lui ai dit que je t’aimais plus que moi-même… que perdre la moitié de ma vie pour toi n’était pas un sacrifice au contraire… » Elle posa son regard dans le sien, les larmes aux yeux. « Et la goutte argentée se forma. » il fit le mouvement avec ses doigts. « Je l’ai prise dans le creux de ma main, je me suis rendu à l’entrée de la caverne et là je l’ai avalé… mon corps a souffert, énormément. Et une fois humain, je me suis mis à nager aussi vite que je le pouvais ce qui n’était pas simple… au contraire, j’avais l’impression de couler. » « Comment tu as fait ? » « Un requin baleine est passé par là, je me suis accroché à lui et sans trop le comprendre, j’étais à la surface… » Elle l’embrassa à nouveau. « Et maintenant, tu es mon mari. » Entrelaçant leurs doigts, elle ferma ses yeux et s’endormie rapidement. Il passa sa nuit à la regarder dormir pour la première fois de leur vie.

« EunJae… Arrête avec ça. » Sa tante lui prit la télécommande des mains et éteignit l’appareil laissant le petit garçon de 5 ans seul sur son tapis. Il baissa ses yeux et attrapa la cassette avant de courir se réfugier dans la chambre de ses parents et de fermer la porte. Il alluma le tout et appuya sur play. Il voulait voir ce film. Assis par terre son doudou entre les bras, il n’avait aucun sourire sur les lèvres mais un regard brillant. « EunJae, regarde Appa ! » Il était assis dans une petite piscine et son rire cristallin s’élevait avec les bulles de savon que sa mère créait à ses côtés. Il fixait la vidéo avec attention en se demandant pourquoi ça avait dû arriver ainsi. Il serra son doudou contre lui, avant de laisser des larmes s’échapper en silence. Sa grand-mère arriva dans la pièce et le trouva recroquevillée sur le sol. Malgré son grand âge (elle lui semblait si vieille), elle se posa à ses côtés et l’attrapa dans ses bras pour l’enlacer. « Pourquoi y revient pas Appa ? » « Parce qu’il est au ciel avec les anges… » « Dwae… ? » Elle fixait son petit-fils avec un regard tendre et bienveillant, elle n’aimait pas mentir, elle n’avait jamais aimé ça. « Il est mort EunJae, son cœur a cessé de battre et quand le cœur arrête de battre, la personne s’endort pour toujours, c’est ainsi. » « Je le verrai plus alors ? » « Non mon grand, juste… juste grâce aux films et à tes souvenirs. Ne l’oublie jamais, c’est le plus belle hommage que tu puisses lui faire. » Il resta contre la vieille dame sans quitter la télévision des yeux. Il voulait tellement être avec son père, l’entendre rire, le voir préparer un barbecue végétarien, les regarder lui et sa mère, en train de s’embrasser devant un coucher de soleil. Il n’avait que 5 ans, c’était dur de se dire que jamais il n’oublierait. « Viens manger un peu de gâteau. » Elle se leva et retourna au salon. Il avait séché ses larmes, on lui avait dit qu’il ne devait pas pleurer devant sa mère pour ne pas augmenter son chagrin, il l’avait fait. La famille s’en alla à une heure tardive, il était épuisé mais restait éveillé pour ne pas quitter sa mère. Et puis… et si son cœur s’arrêtait aussi et qu’elle se mettait à dormir pour toujours ? Elle était assise sur une des chaises de la cuisine à fixer l’urne dans laquelle se trouvait son époux. Il s’avança vers elle et lui attrapa la main. « Omma ? » Elle lui offrit un sourire et serra sa main avant d’essuyer ses yeux. « On doit faire quelque chose d’important toi et moi EunJae. Arasseo ? » « Ne ! Arasseo ! » Elle prit l’urne contre elle, tenant toujours son fils d’une main, et ils s’en allèrent à pied jusqu’à la plage. Elle devait le rendre à l’océan, elle lui avait promis. Il retira ses chaussures et avança dans l’écume, ses pieds se palmèrent rapidement, lui faisant perdre un peu d’équilibre. C’était douloureux mais à la fois tellement génial. Elle caressa la joue de son fils et ouvrit l’urne. « Prends une poignée et laisse le vent ou la mer venir prendre les cendres. » Il le fit, puis il ouvrit la main, le vent venant de derrière lui balaya les cendres en un nuage fin avant de les laisser retomber dans l’eau. Il recommença trois fois la chose et laissa sa mère finir. Il avait du mal à se dire que c’était son père qu’il était en train de rendre à son vrai lieu de vie. L’urne vide, elle se laissa tomber à genoux dans les vagues naissantes avant d’éclater en sanglots. C’était le prix à payer. La condition qu’ils avaient dû accepter pour avoir du temps ensemble, pour avoir une vraie famille. La moitié de son cœur était mort avec lui. « Omma… » Il l’enlaça au cou et la serra contre lui, inquiet pour elle, il avait bien compris qu’elle ne serait plus jamais comme avant. « Tu dois profiter de la vie mon chéri c’est important. » Il ne savait pas ce qu’elle voulait dire, il hocha simplement la tête. C’était une vie à deux qui les attendait maintenant.


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E. Jay Lee

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MessageSujet: Re: You're gonna miss me when I'm gone • Jay   You're gonna miss me when I'm gone • Jay EmptyVen 12 Juil - 12:06


You are the best thing that's ever been mine
Musique dans les oreilles, tête contre la vitre du bus, il regardait les rues de la ville défiler devant ses yeux. Il n’avait aucune envie. Il regardait encore son sac de cours entre ses pieds, il était fatigué. Le centre-ville de Yeosu se dessinait devant lui, impressionnant, immense. En dix ans, beaucoup de choses avaient changé. Ce n’était plus la petite ville côtière de son enfance. Le bus s’arrêta, il aida une femme âgée à en sortir, elle lui rappelait sa grand-mère, heureusement qu’il pouvait toujours compter sur elle malgré ses 78 ans. Il sortit du transport et marcha droit devant lui, tête baissée, mains dans les poches, il ne disait rien offrant simplement des sourires aux gens qu’il croisait parce que malgré tout, il essayait d’être de bonne humeur et de ne pas laisser transparaître son mal-être. Il entra dans un bâtiment récent et neuf, beau et blanc. Les ascenseurs n’étant pas loin et plutôt rapide, il se retrouva rapidement au 4ème étage. Les portes s’ouvrir alors qu’un bip retentit. Il n’aimait pas venir ici, son cœur se serra. Il fixait le long couloir. On pouvait y entendre des personnes tousser faiblement, ou encore des machines prononcer des sons réguliers. Une équipe sortie d’une salle avec un chariot d’urgence, courant vers une des chambres. Son cœur loupa un battement. Il les suivit à grandes foulées et poussa un soupir de soulagement en voyant que c’était destiné à la chambre voisine de celle de sa mère. Il entra dans la pièce blanche avec des fleurs en mains, lui faisant un sourire, il lui montra à travers la vitre et les posa dans le vase qu’on lui laissait avoir juste ici. Il avait bataillé durement pour l’obtenir, mais elle aimait tellement les fleurs… Il posa sa veste et son sac dans un coin, se lava soigneusement les mains, enfila deux blouses, des sur-chaussures et un masque. Il ne ressemblait pas à grand-chose comme ça, mais c’était essentiel pour venir la voir. Une fois prêt, le sasse s’ouvrit et il put enfin entrer dans la chambre. « Tu as changé de coupe… de cheveux… » Elle souriait malgré ses phrases courtes qui semblaient la faire souffrir à chaque mot prononcé. « Oui… J’avais envie. » « Tu es beau… tu… ressembles tellement… à ton… père… » Il attrapa la main qu’elle tendait vers lui avec une extrême faiblesse. « Je sais… tu le dis dès que tu me vois Maman. » « Je radote… Je me… fais vieille. » Il avait envie de pleurer à la voir ainsi mais resta souriant et droit. « Tu es toujours jeune et magnifique pour moi. » Il embrassa sa main malgré son masque et lui caressa tendrement malgré ses gants. « EunJae… il faut… parler… de.. » « Non pas de ça… pas maintenant. » Il n’était pas prêt, il se sentait trop jeune, il ne voulait pas que ce soit le moment. « Tu es courageux… Tu vas y arriver… » « Omma… Choggiheo… » Elle s’arrêta, elle voyait bien que son regard lui implorait de se taire. De toute façon, elle avait tout dit à sa mère mais tout de même… « Tu as joué un peu aujourd’hui ? » « Sans mon professeur… c’est pas génial…. » « J’aime t’entendre…. jouer, n’oublie jamais de le…. Faire. D’accord ? » Elle lui avait appris, c’était son métier après tout mais sans elle, la petite salle de musique qu’ils avaient à la cave semblait bien vide.

« Madame Lee, nous avons un cœur pour vous ! » Le médecin était tout fier de l’annoncer, EunJae le fixait sans comprendre. Il se leva sans lâcher la main de sa mère. « Mais vous aviez dit… » « Je sais ce que j’ai dit ! Mais on a un cœur et le conseil vous l’a accordé, il arrive dans une heure on va vous préparer pour le bloc. » L’espoir… enfin l’espoir revenait ! Elle avait un beau sourire aux lèvres alors que lui tremblait presque de peur. « EunJae… Regarde-moi… » Il le fit et s’agenouilla à ses côté pour être à sa hauteur. « Tout… va bien… aller… » On le fit sortir de la pièce un peu comme un malpropre et une infirmière l’emmena dans la salle d’attente prévue pour les familles. Il se sentait si seul mais il put demander à ce qu’on appelle ses grands-parents. Ils arrivèrent rapidement à son plus grand soulagement alors que la greffe dura presque 7 heures. Sept trop longues heures. Le chirurgien arriva enfin vers eux. Il se leva d’un bon, agile comme un cabri effrayé. « Alors ? » « Elle est en salle de réveil, on en saura plus demain matin mais la greffe a bien été faite. » Il eut un sourire qui se voulait réconfortant mais EunJae ni croyait pas vraiment. « Rentrez et reposez-vous. » « Je rentre pas, je reste jusqu’à son réveil. » « EunJae… » Son grand-père voulut le faire changer d’avis, mais il fut arrêté par sa femme, elle savait qu’aucune parole ne le ferait changer d’avis, par contre, ils étaient âgés et fatigués. Après une accolade et un baiser sur le front, ils le quittèrent. On lui donna une couverture et un oreiller histoire qu’il se repose malgré tout. Mais il n’y arrivait pas. Ca faisait déjà deux ans qu’ils vivaient en suspend tous les deux parce que sa mère avait hérité des mauvais gênes de la famille et que son cœur s’autodétruisait. Malgré ça, elle avait su tenir 24 mois alors qu’on lui en avait à peine laissé 6 sans greffe rapide. Et maintenant que ça s’était produit… Il avait peur, il crevait de trouille. Il luttait contre le sommeil, il ne voulait pas s’endormir et se réveiller en constatant qu’elle-même n’avait jamais pu le faire comme son père. La fatigue l’emporta malgré tout vers 5h du matin alors qu’il gisait sur un des bancs de la salle d’attente.

Vers 8h on vint le réveiller, il en sursauta. « Elle va mal ? Ca va pas ? » Il frottait ses yeux rougit par l’épuisement et le manque de sommeil. Plus le temps passait et moins il dormait. A peine 4 ou 5h par nuit ce qui était vraiment peur. « Elle est réveillée, c’est très bon signe. » Il ne put la voir qu’à travers une vitre. Elle devait rester dans un environnement stérile et sain, il en avait conscience et ne voulait pas lutter contre ça. Il attrapa une chaise et se mit assis pas loin d’elle veillant à son bon rythme cardiaque. C’était étrange, mais il trouvait ça bizarre. On disait toujours que c’était le cœur qui aimait, le cœur qui dirigeait les émotions, on venait de lui donner le cœur de quelqu’un d’autre, allait-elle aimer différemment ? Allait-elle le reconnaître ? Il avait un peu peur de tout ça, il fallait bien le dire. Il s’en alla dans la salle de bain et se lava les mains trois fois, se les sécha trois fois, les vérifia trois fois. Il revint à sa place et vérifia que la porte du sasse était bien fermée trois fois, que le moniteur indiquait de bonne constante trois fois. Lorsqu’il était venu au monde, ils avaient formé un trio, son père était mort à 30 ans, sa mère avait 39 ans cette année, qui était aussi un multiple de trois. Trop de chose qui se reliaient entre elles. Son état resta stable, on le força à s’en aller dans l’après-midi, mais il n’était pas serein. Durant la nuit, on les appela pour qu’ils viennent d’urgence à l’hôpital. N’attendant pas ses grands-parents, il prit son vélo afin de foncer aussi vite qu’il le put. Tous ses muscles lui criaient d’arrêter, de ne pas continuer. Il n’écouta rien, il voulait arriver à l’hôpital en premier, il ne voulait pas la laisser seule, il ne voulait pas qu’on lui mente, il ne voulait pas abandonner autant qu’il ne voulait pas être abandonné.

Il manqua de faire un malaise dans le couloir, on le força à s’asseoir et manger quelque chose même s’il ne voulait rien savoir. Il le fit afin qu’on le laisse tranquille et avança vers la chambre le plus rapidement possible. « EunJae attendez… » Il se posa contre la paroi vitrée et l’observa. « Elle va mourir ? » « On devrait attendre vos grands-parents. » « ELLE VA MOURIR ? » Il les fixa intensément, il voulait des réponses. « Oui… elle fait un rejet violent… on aura pas de cœur à temps. » Il ouvrit la porte de verre et s’engouffra dans la pièce, elle allait mourir, il pouvait bien se mettre à ses côtés, l’enlacer et lui tenir la main. « EunJae ! » « Laissez-nous ! » « Mais.. » « LAISSEZ-NOUS ! » Ils sortirent de la pièce, c’était un gamin terrorisé en train de perde sa mère pourquoi en rajouter ? « Omma… Omma…. » Elle ouvrit ses yeux et lui offrit un sourire faible. « Mon… Jae… » Les larmes arrivèrent, larmes qu’ils tentaient tant bien que mal de concerver mais ce fut impossible. « Omma saranghae…. » « Na… na… do… » Il posa son front contre le sien laissant ses larmes glisser sur la peau de génitrice. « Jamais je ne t’oublierai comme ça ton âme restera avec moi comme on avait fait pour celle d’Appa… Je sais que tu veux que je te ramène dans l’eau avec lui. Je le ferai… tu seras avec lui… Omma je le ferais… Arasseo ? Omma… Omma… saranghaeho… » Le bip strident de la machine retentit indiquant que son cœur venait de s’arrêter de battre. Il laissa son chagrin exploser tout en la serrant contre lui, il tremblait tellement. Ses grands-parents arrivèrent, il put entendre les lamentations et les sanglots de sa grand-mère. Il n’arrivait pas lâcher celle qui l’avait mise au monde, il avait déjà trop perdu… Quelques jours plus tard, il était seul avec l’urne dans les mains, un simple maillot de bain en guise de vêtements. Il avait choisi un coin isolé et lorsqu’il rentra dans l’eau, son corps commença à se changer. Ses pieds d’abord, puis ses mains et enfin des branchies à son cou. Il s’engouffra dans l’océan et nagea sur une dizaine de mètre avant d’apercevoir les coraux et des poissons. Il ouvrit alors le récipient et laissa l’eau s’infiltrer dedans et prendre les cendres qu’il contenant. Ses larmes se mêlaient au liquide salé. Lorsque l’urne fut vide, il la laissa s’engouffrer vers les profondeurs marines. Sa mère avait toujours dit qu’elle n’avait rien regretté car en agissant ainsi, elle avait pu épouser son mari, fonder une famille, connaître le bonheur d’avoir une âme-sœur, un fils aimant, tout pour être heureuse malgré les douleurs qu’elle avait connu. Non, elle n’avait rien à regretter. Mais lui… Lui il se sentait abandonné au possible. Ses parents avaient payé un prix qu’ils avaient tous les deux assumés sans se demander comment lui y arriverait. Il avait peur, il avait mal. Là stagnant dans l’océan, il comprit qu’il n’aurait plus jamais sa place nulle part.
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E. Jay Lee

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MessageSujet: Re: You're gonna miss me when I'm gone • Jay   You're gonna miss me when I'm gone • Jay EmptyDim 14 Juil - 1:02


Saranghae saranghaeyo. Geudaereul saranghaeyo
« Tu es sûr ? » « Non… » « Eunjae… tu as ta place parmi nous tu sais. » C’était vrai après tout. Ils avaient accepté… Ils avaient accepté l’ex-mari ancien triton, ils l’avaient accepté lui en tant qu’hybride. Mais malgré tout, il ne se sentait plus bien ici, et depuis le décès de sa mère, il n’arrivait plus tenir en place à Yeosu. « Tu vas me manquer. » « Toi aussi mais je… » Elle posa sa main sur la bouche de son petit-fils. « Ne dis pas que tu reviendras. Je sais que tu ne reviendras plus ici, tu attendais avec impatience d’avoir fini l’école pour t’en aller. J’aurais tellement aimé que tu continues à l’université et que tu deviennes un grand docteur. » « Je pourrais le faire là-bas… si l’envie me prend… » « Tu ne le feras pas… C’était le rêve que ta mère avait pour toi, c’était un rêve qui t’as blessé en la voyant mourir à l’hôpital. Tout comme devenir musicien. Tu as perdu ton âme d’enfant, tu as voulu garder les leurs pour ne pas être seul mais tu t’es emmuré dans solitude profonde. » « Omoni… » « Non laisse-moi parler. Je suis vieille, je vais mourir d’ici quelques années, ton grand-père commence à perdre la tête, c’est comme ça, c’est la vie, mais toi tu étouffes. » Il ne savait pas quoi répliquer parce qu’elle avait raison sur toute la ligne et il le savait. « J’espère que tu arriveras retrouver de la sérénité aux Etats-Unis et que tu iras mieux. » « C’est un vrai adieu…. Hein grand-mère ? » Elle eut un sourire tendre et le fixa avec les larmes aux yeux. « Je n’ai pas envie que tu reviennes pour nos enterrements, je n’ai pas envie que tu sois triste en apprenant que l’on a passé l’arme à gauche. C’est le cercle de la vie, c’est ainsi mon grand, ça va nous arriver de toute façon. Vit ta vie, fais ce qu’il faut pour toi. Arasseo ? » « Ne… Arasseo… » Il l’embrassa délicatement du haut de ses 18 ans. Le bus devant l’emmener à Séoul venait d’arriver, un long chemin l’attendait jusqu’à Los Angeles. Il ne savait même pas ce qu’il allait faire là-bas, si il allait pouvoir y rester. Mais après avoir cumulé des petits boulots durant deux ans pour s’en aller, c’était la destination la moins chère qu’il avait trouvé pour pouvoir encore avoir de quoi vivre là-bas le temps de s’adapter. Il avait aussi pris des cours avec un professeur d’anglais à la retraite, il s’occupait de son jardin en échange. Il fixa le bus un moment avant d’y poser sa valise, d’embrasser une dernière fois sa grand-mère et de monter dedans. Il devait assumer son choix maintenant et s’en sortir. Le voyage jusqu’à Séoul fut long et pénible, entre les gosses qui braillaient, la lenteur du véhicule, la chaleur et le reste… Le vol fut plus sympathique même si voyager en classe économique n’était pas ce qui était le plus agréable, loin de là. Il avait dormi la plus part du temps, c’était plus simple, déjà qu’il avait une phobie du vide, les somnifères l’avaient au moins aidés à se détendre puis à sombrer dans les bras de Morphée. Pour une fois qu’ils démontraient un peu d’efficacité. Il n’avait même pas réussi à émerger au moment de du repas et avait grogné légèrement sur l’hôtesse de l’air qui l’avait trouvé d’un coup moins séduisant. Elle avait malgré tout tenté à nouveau de le réveiller trente minutes avant la fin du vol, avec succès heureusement mais sous le stress, il lui agrippa tellement fort la main qu’elle cria sur le coup et qu’on le menaça presque. Il s’excusa platement avant d’agripper son siège. Décidément tout commençait bien ici… L’atterrissage se fit sans soucis même si le temps de se lever fut un peu chaotique à cause de ses jambes encore tremblantes. Il sortit de l’avion et s’en alla récupérer sa valise. Pour le moment, le rêve américain était plutôt un cauchemar. Les gens se bousculaient, ils parlaient trop vite à son compte. Souvent, il ouvrait les yeux en grand pour se demander où il avait bien pu atterrir. Et puis il prit un bus afin de se rendre au petit motel miteux qu’il avait pu louer. Durant le voyage, il put observer les rues, les gens avec un sourire de gamin aux lèvres. Le motel le fit déchanter. Il n’y avait rien de très glamour. Mais il devait s’y habituer. Le plus urgent était de trouver un boulot.  Heureusement une association s’occupait d’aider les personnes fraîchement débarquées avec le côté administratif, les passeports, les cartes de résident et le reste. On l’aida avant de lui trouver un travail mal payé dans une station-service. Rien de passionnant. Il nettoyait des voitures ou faisait des pleins. C’était affreux, il se sentait seul et avait constamment la sensation de sentir le gasoil. « Papa on arrive bientôt au parc des sirènes ? » « Oui oui Darling, on mange et on repart ! » Il nettoyait le break familial couleur argent tout en les observant, ce qu’il ne faisait pas d’habitude. Il avait entendu parler plus d’une fois de ce parc mais n’avait jamais su ce que c’était et puis à part un simple téléphone, il ne s’était rien acheté ici pour se distraire un peu et ne suivait plus rien. « Excusez-moi ? » Il avait encore un accent bien prononcé mais la plus part du temps ça intriguait les hommes et faisait craquer les dames. « C’est quoi le parc des sirènes ? » « Oh c’est un parc d’attraction et un peu comme un zoo aussi, on y retient captives de vraies sirènes, je n’y croyais pas mais c’est vrai. » Il lui donna un dépliant, lui disant qu’il pouvait le garder. Il le rangea dans sa poche et termina d’abord de s’occuper de la voiture. Une fois seul, il lut la chose avec attention. « Merpeople… attraction… great time… » Il soupira.  « Argh… Ottoke… ? » C’était l’occasion pour lui d’en apprendre plus sur le monde dans lequel son père avait évolué… il ne connaissait quasiment rien aux sirènes, il avait été curieux à propos de ça mais voyant le chagrin que ça causait chez son paternel, il avait vite refréné ses pulsions. Maintenant, il avait l’occasion de comprendre et de voir à quoi ça se ressemblait, le dôme semblait être l’endroit où aller. « Jay bon sang tu te bouges l’cul ! Spèce de chinois paresseux… » Il fixa le patron de la station essence et lui rendit son torchon, sa blouse de protection ainsi que ses clés. « Je démissionne. » Il le laissa complètement bouche-bée, partie voir sa femme pour lui demander le salaire qu’il avait gagné pendant ce demi mois et s’en alla ainsi.  Une fois au motel, il vit sa valise, rendit la chambre et partit faire du stop pour monter à Santa Barbara.  Il marcha une bonne partie du temps avant de tomber sur un couple de vieux automobilistes qui après avoir renouvelés leurs vœux à Vegas rentraient chez eux. En discutant avec May, la femme, elle lui expliqua qu’elle connaissait quelqu’un qui aurait sûrement besoin d’un employé, qu’il viendrait chez eux pour la soirée et la nuit et que le lendemain ils l’y emmèneraient. Jay était absolument gêné, il se sentait comme un parasite mais eux visiblement étaient heureux de trouver de la compagnie.

Lorsqu’ils arrivèrent à la maison, Jay fut surpris. C’était magnifique. Raymond l’avait construit de ses mains, elle avait une originalité à couper le souffle à vrai dire mais il y avait énormément de travaux à faire dedans, c’était vétuste. Il y avait un grand jardin, c’était génial. « Avant, c’était notre fils qui venait nous faire les travaux, mon mari a de gros soucis cardiaques, il ne peut plus s’en occuper et moi j’en suis bien incapable… et notre fille est partie vivre en Europe, en Italie, elle dirige un musée à Rome. Tu connais Rome ? » Il fit non de la tête, il était même incapable de dire où se trouvait l’Italie. Il se mordit la lèvre. « Je… Je peux proposer un arrangement ? » Le couple se tourna vers lui étonné. « Vous avez besoin de quelqu’un ici pour de l’aide… beaucoup d’aide… J’ai pas peur des travaux je sais faire. J’étais seul avec ma mère j’ai appris. Mais j’ai besoin d’un toit… » Il se sentait un peu comme un mendiant mais il s’était pris d’affection pour eux, probablement parce qu’il lui rappelait ses grands-parents. Raymond semblait septique mais après en avoir discuté avec son épouse, il accepta volontiers. Il savait que d’avoir quelqu’un de jeune à la maison non, seulement les aiderait, mais en plus serait bénéfique pour eux et les changerait de leur routine. Le lendemain, il s’en alla avec May au salon de thé le British Cookie. Il était tenu par une jeune trentenaire et sa nièce, il adorait l’endroit. C’était beau, élégant et raffiné. La patronne arriva, elle était réellement charmante, il ne pouvait pas le nier. « Meredith ! » « May ! Comment allez-vous ? » « Plutôt bien et toi ? » « Je vais bien. Et Raymond ? » « Il se porte comme un charme ! Sunday n’est pas là ? » « Non, je l’ai envoyé racheter des petites choses. » Elle porta alors son attention sur le jeune coréen se tenant face à elle. May était allée avec lui le matin même lui acheter une petite chemisette blanche avec un jean foncé et élégant, un passage éclair chez le coiffeur pour lui rafraîchir un peu sa coupe. Elle l’avait aussi amené acheter un vrai téléphone et un forfait plus avantageux. Bien sûr, Jay avait tout payé avec l’argent qu’il avait gagné, mais il s’en était un peu voulu d’avoir dépensé ses économies. « Qui est ce jeune homme ? » « C’est Jay Lee, le fils d’une vieille connaissance à Raymond, il a connu son grand-père durant des voyages. » Il fallait bien mentir un peu, ça ne le faisait pas vraiment de dire qu’il était un autostoppeur pris en route. « Oh je vois, enchantée, Meredith Highland. » Il serra sa main encore un peu étranger aux mœurs américaines. « Jay Lee. » Il avait bien tenté de se faire appeler EunJae au début, mais les gens ne retenaient que le Jae et l’écrivait Jay (vu que la prononciation était similaire). Alors il ne chipota pas et se contenta de se faire appeler ainsi. « Tu recherches un serveur non ? » « Oui en effet, tu as déjà travaillé comme serveur ? » Il eut un petit sourire gêné. « J’ai travaillé un peu dans tout… Serveur, jardinier, bricoleur, fleuriste, livreur de journaux, à l’usine, pompiste… J’ai pas peur du travail. » Il parlait mal encore, c’était compliqué pour lui de tenir une conversation entière tout en anglais mais il savait que ça allait finir par venir, il avait encore un gros accent coréen et souvent les gens étaient indulgents. Elle eut un sourire pour lui et hésita quelque peu, mais elle se disait aussi que si May lui amené son « orphelin » ce n’était pas pour rien. « D’accord, je te prends à l’essai pour un mois et si ça va, tu resteras avec nous définitivement ! Tu commences demain, il faudra acheter plusieurs chemises blanches, elles peuvent être à manches courtes comme celle que tu portes en ce moment et qui te va à ravir et des pantalons beige crème aussi. C’est un peu la couleur de la maison. » Elle avait un magnifique rire qui l’attirait, il fallait le dire. Elle en profita pour lui faire visiter les lieux et lui expliquer le fonctionnement, heureusement qu’il avait une bonne mémoire. Alors qu’il allait partir avec May, Sunday arriva. Elle avait le nom d’une glace et d’un jour de la semaine, mais il ne put s’empêcher de la trouver ravissante. Meredith les présenta rapidement et comme deux concombres coincés, ils ne purent que se saluer. Il s’en alla avec May et partit refaire des achats avant de repartir à la maison et de se mettre à jardiner avec Ray. La vieille femme était heureuse d’avoir trouvé le jeune homme, elle se sentait revivre avec une âme nouvelle à la maison. Le mois d’essai au salon de thé se passa merveilleusement bien. Il avait réussi à s’attirer les bonnes grâces de Meredith et il avait l’impression de comprendre Sunday sans même avoir besoin de lui parler. Une force en eux les rapprochait comme le ying et le yang. Tout se passait aussi merveilleusement bien chez les Wood, même leur santé s’était améliorée. Pour fêter tout ça ils organisèrent un petit repas le soir avec Jay, Meredith et Sunday. Il se vit alors offrir un jeune chiot de 8 mois déjà bien grand. Une boule de poil toute pelucheuse. Il tomba sous le charme de ce chien aux yeux bridés comme lui. « Au refuge, ils l’ont appelé Ulysse, mais tu peux changer si tu veux. » Il eut un tendre sourire en se faisant lécher le nez par son nouveau compagnon. « Non ça lui va bien. » Il en avait presque les larmes aux yeux. Il était tellement passionné par les amoureux, c’était facile de lui faire plaisir en lui en offrant. Il avait l’impression d’avoir trouvé une nouvelle famille, une nouvelle vie.

Il y’a un an et demi environ, les choses changèrent plus ou moins. Raymond décéda et se fut dur pour May de vivre dans la maison que son mari avait construit pour elle, mais elle se refusait à la vendre. Sa fille lui proposa alors de venir vivre ne Italie avec elle, elle fit alors de Jay son locataire officiel. Elle ne voulait pas le faire partir d’ici, et elle savait que la petite maison blanche en bord de plage serait bien entretenue avec lui. Les adieux furent déchirants. Il avait l’impression de dire au revoir encore à sa grand-mère, il savait qu’il ne la verrait plus non plus. Tout cela avait renforcé son sentiment d’abandon bien qu’il ne disait rien. Seul Sunny le comprenait sans qu’il ne parle et pour le sortir un peu de son chagrin, elle lui offrit une petite chienne bergère des shetland qu’ils appelèrent Ginger à cause de la couleur de son pelage. Elle venait s’ajouter au zoo déjà nombreux qu’il avait entre Ulysse qui était devenu un chien magnifique, Poggs et Hime les chatons frères et sœurs qu’ils avaient trouvé dans la rue un soir de pluie il y’a 6 mois et qu’ils n’avaient pas eu le courage de séparer. Heureusement que Ray et May aimaient les animaux autant que lui. Sunny avait toujours su le comprendre, peut-être parce qu’ils étaient totalement pareils tous les deux, hybrides et orphelins. Il s’en voulait de la trahir par moment en couchant avec sa tante mais il n’avait plus vraiment le choix maintenant. Meredith lui faisait trop de chantage pour qu’il puisse stopper ce cercle vicieux. Trois mois après la mort de Ray, on lui donna 4 lapins, des frères et sœurs que des voisins allaient tuer. Il leur fabriqua un clapier immense dans le jardin pour leur donner tout ce dont ils avaient besoin et plus encore.  Ils les nommèrent avec Sunny en fonction des saisons et de leurs pelages. Une des femelles était rousse comme les feuilles en automne, ce fut Autumn, le mâle était tout blanc se fut Winter, une autre était couleur crème comme le soleil se fut Summer et la dernière avait pleins de tâches, un peu comme le printemps qui renaît, ce fut Spring. Il travaillait d’arrache pieds pour réaliser tout cela et s’occuper de sa ménagerie et de la maison. Il y’a 6 mois, il put acheter à temps une jeune pouliche que le propriétaire voulait envoyer à la boucherie car elle était têtue et stérile. Elle avait à peine 3 ans. Il dût faire un prêt pour pouvoir réellement l’acquérir et payer une place dans un centre équestre mais adopter Bella qui renomma Norae (mélodie en coréen) fut une de ses meilleures décisions. Depuis un mois, il est aussi le propriétaire de deux colombes un perroquet et 3 perruches qu’il laisse dehors dans une volière adaptée à leurs besoins. Chez lui c’est un mini zoo qu’on aime venir voir avec un jardin magnifique et une belle maison. Si seulement tout pouvait être aussi idyllique dans sa vie…
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E. Jay Lee

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MessageSujet: Re: You're gonna miss me when I'm gone • Jay   You're gonna miss me when I'm gone • Jay EmptyDim 14 Juil - 1:05

Promis c'est la dernière You're gonna miss me when I'm gone • Jay 1786789512
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MessageSujet: Re: You're gonna miss me when I'm gone • Jay   You're gonna miss me when I'm gone • Jay Empty

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