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 Give me a reason to get my heart beating

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Andy K. Dawson

Andy K. Dawson

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MessageSujet: Give me a reason to get my heart beating   Give me a reason to get my heart beating EmptyLun 15 Juil - 10:12

Andrew Keiji Dawson



 

Dans ma bulle


Prénom/Pseudo ♆ Saku/Marie Age ♆ 101 ans. Pays ♆ Transylvanie. Découverte du forum ♆ En suivant un thon. Présence ♆ 77/7 Code ♆ DTC junior ? Give me a reason to get my heart beating 973856635


Informations générales : Age ♆ 24 ans. Métier/Etudes ♆ Soigneur animalier au dôme. Date et lieu de naissance ♆ 08/04/1989 à Sendaï, Japon. Avatar ♆ Sato Takeru. Caractère ♆ Secret réservé, peu bavard, introverti, peu confiant, observateur, intelligent, réfléchi, posé, calme, déterminé, coupable, discipliné, sauvage, pédagogue, tolérant, patient, doux, souriant, charmant.

Anecdotes : Il s'appelle réellement Masaki (Nom) Keiji (Prénom) Il a grandit dans la pauvreté, il a connu les télé et téléphones portables aux USA Il a appris à lire seulement à 11 ans Son père refusait qu'il aille à l'école, c'est sa mère qui s'est battu pour Il ne sait pas dormir dans un vrai lit, uniquement dans un futon Il mange souvent assis par terre Il n'est pas tactile avec les personnes du sexe opposé Il a perdu sa virginité aux USA y'a 4 ans Il adore parler en japonais quand on l'emmerde pour faire chier aussi Il a encore un accent en anglais mais il le parle impeccablement maintenant Il peut rester des heures à observer les sirènes nager Il a déjà failli mourir noyé 4 fois par des attaques de sirènes sauvages C'est un immunisé Il adore la musique un peu rock et surtout la musique japonaise Il ne pourrait pas se passer de son ordinateur ou de son téléphone par contre, il n'a pas de télé chez lui Il essaye de racheter ses fautes et son crime Il est TRES méfiant, il a du mal à accorder sa confiance C'est un dom juan qui aime séduire et qui ne s'engage pas Il a mis une fille enceinte une fois, il lui a dit d'avorter, elle a refusé, il est sorti de sa vie Il adore son chat Aku et ne supporte pas qu'on y touche Il adore chanter même si il n'a pas une grande voix, mais il le fait sans s'en rendre compte Il ne parle jamais de son passé Il adore manger de la glace en pot Il a une collection impressionnante de manga, livres et DVD en tout genre quand il tient à quelqu'un on peut lui demander la lune Il passe pour quelqu'un de très froid quand on le connait pas, on l'appelle Mister Freeze dans le parc Il ne dira jamais un secret qu'on lui a confié Il n'aime pas la solitude mais il aime la tranquilité Il n'aime que la bière japonaise




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Andy K. Dawson

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MessageSujet: Re: Give me a reason to get my heart beating   Give me a reason to get my heart beating EmptyLun 15 Juil - 10:13


Les éclats de rire se perdent dans les larmes enfantines.
Il regarde d’un air triste les autres enfants qui jouent dans la cours de l’école. A travers des barreaux comme un chien qu’on empêche d’avancer. Ses yeux si tristes montrent à quel point il peut les envier du haut de ses 10 printemps. Une balle arrive devant lui, une petite fille court dans un uniforme impeccable, ses longs cheveux attachés dans une natte presque parfaite. Elle observe le petit garçon comme une bête curieuse. Il n’a rien de très attrayant le pauvre. Il a déjà des cernes sous les yeux, un visage marqué par la fatigue. Elle l’observe sagement en attrapant la balle devant lui. « Tu t’appelles comment petit garçon ? » Il se pince les lèvres, il rougit, il n’ose pas répondre. « Tu es muet ? » Il ne dit rien. Elle fait une moue boudeuse, elle prend un caramel dans sa poche et lui tend. « Tiens… J’m’appelle Keiko… et toi ? » Il attrapa le caramel. « Keiji… » Elle sourit contente qu’il ouvre enfin la bouche. Et puis ses copines arrivent, elles râlent parce qu’elle ne ramène pas la balle. « C’est qui lui ? » « Il sent pas bon ! Beurk ! » « Il sent le poisson ! » Effrayé, le petit garçon se recule et part en courant. Elle le regarde. « Keiji revient ! » Elle regarde ses camarades. « Vous êtes vilaines… » Elle retourne dans la cours de récréation avec les autres petites filles. Il arrive sur le marché avec son caramel en main, il le range dans la poche de son kimono et retourne voir sa mère. Elle vend les poissons et autre crustacés que son mari et son beau-frère ont ramené de la pêche au petit matin. « Oka-san… ? » Elle s’active, elle remue dans tous les sens. Ils sont connus pour leurs frais, malheureusement l’entretien du bateau les rend trop pauvres pour espérer profiter un peu de cet avantage. Il tire sur l’habit de sa mère, elle soupire doucement avant de se tourner vers lui. « Keiji il y a pleins de clients. » « Oka-san…. Je veux aller à l’école. » Elle voit le mal être de son fils, elle voit les regards assassins des clients. Elle attrape le garçon et l’emmène un peu plus loin, demandant à sa belle-sœur de continuer seule. « Oto-san a besoin de toi sur le bateau… et puis… j’attends encore un bébé tu sais et l’école ça coûte cher. On a besoin de l’argent-là pour nourrir tout le monde. Je suis désolée Keiji, j’aimerai que tu puisses y aller. » Elle lui débarbouille sa joue sale et retourne à l’étalage. Il attrape le caramel dans sa poche et le regarde un moment avant de le ranger encore. Il regarde la mer en soupirant, il se sent seul. Un petit dans un monde d’adulte, un enfant qu’on ne laisse pas être un enfant. Il voit son père arriver, il se mord la lèvre. « Keiji ! Va nettoyer le bateau au lieu de rester comme une moule à rien faire ! Sinon tu vas avoir une bonne correction. » Il court. Il ne cherche pas à comprendre. Il connait les coups de ceintures et de fouets, il n’a pas envie d’en reprendre un ou plusieurs. Il manque de tomber sur le pont glissant, mais il arrive à être sur ses deux pieds sans trop de difficulté. Par terre à quatre pattes, il appuie la brosse sur le plancher craquant afin de le nettoyer un peu. Il grimace en voyant des morceaux de poissons par-ci par-là. Il rêve d’autre chose. Il entend un rire. Il arrête ce qu’il fait. Il avance vers la proue du bateau et regarde vers l’horizon. Au début, il ne voit rien, mais le rire se fait entendre à nouveau. Il attrape ses cheveux un peu longs déjà que sa mère lui attache en queue basse. Il fronce ses sourcils dans un air sérieux. Le rire éclate encore. Il soupire et se met près des barrières. Il regarde au loin en rêvant d’un ailleurs. On l’éclabousse, il sursaute. Dans l’eau, il voit une jeune fille. Il la fixe intensément. Elle saute et s’accroche à la proue se hissant vers lui. « Mok goléänïk il cheok. » « He ? Ano… Wakaranai… Sumimasen… » Il ne sait pas quoi lui dire, il ne comprend pas sa langue. C’est alors qu’il voit sa queue. Comme celle d’un poisson. Elle est rose et fine. Il se recule sous la surprise. Elle rit et le regarde. « On devient ami ? » « Ami ? » Il ne sait pas ce qui le surprend le plus. Cette jeune fille à moitié poisson ou le fait qu’elle lui demande d’être ami. « Ne dis jamais à personne que tu m’as vu. » Elle tend son petit doigt. « Promets-le. » Il observe la créature fantastique, elle est aussi belle que les dragons qu’on raconte dans les légendes. Il attrape son petit doigt. « D’accord… » Elle lui vole un baiser, le premier de sa jeune vie et replonge quand elle entend des bruits de pas. « KEIJI ! » Il tremble en entendant son père arriver. Il ne peut rien faire contre lui. Cette fois-ci, il frappe avec un bâton de bambou. C’est dur, ça fait mal. Il sent les marques sur son dos. Il n’a pas encore mangé mais il doit rester jusqu’à ce que le bateau soit propre, c’est ainsi dans cette petite ville portuaire. Les gens sont pauvres pour la plupart. Les enfants vont rarement à l’école. Les coups pleuvent plus facilement que les caresses. Il le sait, il est habitué. Mais même le fait de savoir lui donne envie de détester sa vie. Il n’arrive pas oublier ce jour où deux jeunes filles lui ont tendu la main à leurs manières. Il n’arrive pas oublier leurs visages.
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Dernière édition par Andy K. Dawson le Jeu 18 Juil - 3:03, édité 3 fois
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Andy K. Dawson

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MessageSujet: Re: Give me a reason to get my heart beating   Give me a reason to get my heart beating EmptyLun 15 Juil - 11:00


Parfois on aimerait ne plus se souvenir, oublier qui on est.
« Keiji ! Jette l’ancre ici ! On doit remonter les filets qu’on a posés hier. » Il ne dit rien, ramenant sa longue queue en arrière pour ne pas être gêné. Il a un air de vieux japonais. Ces parents restent partisans de l’ancien temps. Ils s’habillent avec de vieux habits, son père n’aime pas voir un homme aux cheveux courts. Keiji le regarde de loin, il l’observe. Il a du mal à croire qu’ils vivent tous en 2004. Il a l’impression d’appartenir à un autre monde. Il est celui dont on se moque à l’école. Il est un pauvre qui sent le poisson, il n’est rien. Il s’habille mal, il n’a rien d’attrayant. Il se demande encore pourquoi il se force à y aller. Probablement par gratitude envers sa mère. Elle s’est battue pour qu’il puisse enfin y accéder, donnant un bon exemple à son petit frère et ses quatre sœurs. Il est l’aîné d’une grande famille, il le sait. Il se demande encore pourquoi sa mère ne se refuse pas à son père afin de ne plus tomber enceinte. Le riz se fait de plus en plus rare dans leurs assiettes. Ils peuvent à peine garder le poisson qu’ils pêchent. Il déteste ce monde dans lequel il vit. Enervé, il met l’ardeur pour remonter le filet. Il est lourd. Bien plus lourd que les autres jours. Un miracle serait-il arrivé ? Il entend des plaintes… des gémissements. « J’ai besoin d’aide. » Son cousin arrive pour l’aider. Peut-être ont-ils réussi à attraper un petit baleineau. Quelque chose du genre. Lorsque Keiji voit se visage familier, il veut relâcher le filet mais son cousin le tien avec force. « Qu’est-ce que…. OTO-SAN. » « Jin tais-toi ! On doit la relâcher ! » « C’est une femme-poisson !! On la relâche pas. » Les adultes arrivent en râlant comme à leur habitude. Keiji regarde la jeune femme et sa queue rose et fine. Il veut la rejeter à la mer il entend ses pleurs, il comprend ses demandes, mais il ne peut plus rien. Ils la remontent sur le bateau. Jin la jette presque comme des entrailles avariées. Keiji fait un pas pour la protéger, son père le refoule plus loin. « Une démone des eaux. » « Une femelle sur le bateau ! » « Que fait-on ? » Elle a peur, elle essaye de s’enfuir, on lui marche sur la nageoire pour la bloquer, elle se tourne vivement et griffe le père de Keiji à la jambe. Il saigne et lui donne un coup de pied dans la mâchoire. Elle tombe à terre. « Yamete ! » Il essaye de se révolter. Essayer. C’est si faible. Si lâche. Si lui. Son père le gifle. « Une femme-poisson. » Il juge la créature et s’approche d’elle. Il la tient par les cheveux et rit de ses larmes. Il prend un couteau et lui entaille la nageoire. Elle crie, elle saigne. « Créature de l’enfer… » Elle reçoit un autre coup. Keiji regarde la lame, il regarde son paternel, il regarde la sirène. « On devrait la laisser s’en aller. Vous croyez aux superstitions, la brutaliser va nous apporter une malédiction ! » Il fait tout pour les convaincre, mais il est si peu crédible. Un autre coup de lame. Encore un. Il regarde le sang couler, il entend les cris, il voit les larmes. Il attrape le couteau et s’entaille la main. « Laissez-là. » Il se soulève, il essaye de faire entendre sa voix. Son père se met face à lui. Une gifle, puis deux, puis trois, pour finir sur un coup de poing. Il manque de passer par-dessus bord mais se retient à une corde. Sa lèvre saigne. « Tu veux qu’on arrête, alors tues-la. » Il fait non de la tête. Il l’attrape par l’épaule et le jette au sol aux côtés de la créature. Keiji la regarde suffoquer, il regarde ses plaies, il regarde son visage. Elle suffoque, elle implore, elle pleure. La souffrance est intolérable. Elle attrape sa main difficilement. Les spectateurs se délectent, ne comprenant pas ce qui les unie. Il regarde l’océan, dans sa tête, il récite une prière. La lame s’élève, il tremble, il ferme ses yeux.Dans un dernier espoir, elle arrive lui griffer la joue profondément lui laissant une marque indélébile. Il laisse son sang couler, un sacrifice. Un soubresaut, une dernière plainte, une dernière larme, un dernier souffle. Son sang rougit le vieux plancher.  Son cœur s’arrête une seconde avant de repartir avec plus de brutalité. Ses yeux se vident. Il a changé. Il est un meurtrier. Il a tué sa première amie. Il a tué son humanité. Il regarde le corps, il regarde ses mains, il laisse tomber le couteau alors que les autres reprennent la direction du port. Il faut montrer ce trophée. Keiji se trouve monstrueux. Il pensait ne plus jamais la voir et il venait de la tuer. Il laisse une larme couler le long de sa joue. Ils le laissent là, il est si pathétique de toute façon. Pourquoi l’a-t-il fait ? De retour à la ville, son père exhibe leurs pêches. Tout le monde s’empresse de faire passer la rumeur, Des journaux arrivent. Les photos, les interviews. La famille reçoit plus d’argent qu’en plusieurs années de travail acharné. On leur achète leur trophée. Des scientifiques apparemment. Keiji n’arrive pas s’en remettre. Quelque chose se brise en lui. Il est un fantôme, un corps sans âme. Il étouffe, il veut partir d’ici… Son père décide. Maintenant, ils sont pêcheurs de sirènes. On leur donne un bateau plus grand, on leur offre des moyens, on leur dit de faire les choses. Il n’a pas le choix. Pour le moment il doit agir. Il les chasse, les traque, les apprend. Il est un robot. Il n’est plus lui.


Dernière édition par Andy K. Dawson le Dim 28 Juil - 3:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Give me a reason to get my heart beating   Give me a reason to get my heart beating EmptyLun 15 Juil - 11:02


L'amitié est un doux privilège qui exalte les sens.
« Andy ! Ramènes toi j’ai besoin d’aide ! » Il se réveille en sursaut et regarde l’heure. Déjà 14h. Il a dormi tout ce temps ? Ca ne lui réussit pas d’avoir des jours de repos, il se sent déphasé. « ANDY ! » Il soupire et se lève, regardant son reflet dans le miroir, comme d’habitude, ses cheveux ne ressemblent strictement à rien. Il remet son boxer en place et arrive dans le salon, regardant Toma qui s’active à déposer les sacs de course à la cuisine. « Pour une fois que je te sors un peu, non seulement tu finis ivre, en plus tu me vomis dessus, tu t’endors dans le taxi ET tu te lèves à 14h avec la joue couverte de bave, t’as pas honte ? » Il touche sa joue et se rend compte que Toma a raison, il file vers l’évier et se passe de l’eau sur le visage avant de revenir vers lui, regardant tout ce qu’il a acheté. Vivre avec un cuisinier était mauvais pour la santé heureusement qu’il nage beaucoup et fait un peu de sport pour compenser. Il se gratte la tête en avançant vers lui, attrapant deux paquets pour les mettre à la cuisine. « Pourquoi t’as acheté autant de chose ? » « On va faire un barbecue pour fêter ça ! » « Fêter quoi ? » « Ta promotion ! » Il s’assoit et soupire. « Toma… » « T’es assistant maintenant ! Rubi a confiance en toi à mort ! Autant faire une fête pour ça, je suis fier de toi moi ! » « Pour étaler mon augmentation de salaire ? » « Pour manger des brochettes et boire des cocktails avec tout le monde ! Allez Andy laisse toi aller un peu ! » Il le regarde et observe tout ce qu’il a prévu, il fait une petite moue mais ne dit rien. Toma semble si heureux de préparer tout ça, pourquoi lui enlever ? « Ne fais pas ça ! » « Pas quoi ? » « Ta tête ! » « Ma tête ? » « Tu sais très bien ! » « Je sais quoi ? » « Que tu fais ta tête. » « Ma tête t’emmerde ! » « Tu vois que tu sais ! » « Que je sais quoi ! » « Que tu fais ta tête ! » Ils se fixèrent un long moment avant d’éclater de rire. Andy n’est vrai et naturel que quand Toma est à ses côtés, en même temps, il est le seul à le connaître entièrement. « Tu mérites ton poste Andy… quand j’t’ai connu ici, tu parlais à peine anglais, t’es parti de rien. » « On devrait arrêter de parler de tout ça. » Il se lève pour aller dans la douche, mais Toma le retient et se poste devant lui. « On t’a forcé à la tuer… » « J’aurais pu jeter le couteau et ne pas le faire. Je suis un immunisé, un paria… » « T’étais un gosse malheureux sous le joug de ton père. » « J’ai plus envie d’en parler. » Il s’échappe et fuit sous la douche, il se met contre la paroi laissant l’eau couler sur sa peau, comme si ça pouvait aussi laver sa conscience, le dépecer de son passé. Il espère qu’un jour, la culpabilité s’arrête. Il se déteste alors que les gens le pensent formidable malgré son air froid et hors du temps. Il pense, il songe à sa première rencontre avec Toma. Il se souvient à quel point il s’était senti perdu en arrivant ici. Heureusement pour lui, le père de Toma avait une association venant en aide aux jeunes étrangers. Ils firent tout pour lui donner une nouvelle identité. Comme un orphelin sortit de nulle part. Il essaye juste d’oublier ce qui est arrivé. L’eau froide sur sa peau le fait sortir de son état léthargique, il soupire encore et finit de se laver. Fatigué par une nuit de débauche ne l’ayant pas aidé à se reposer. Il enfile une serviette autour de sa taille et sort de la pièce encore humide, il regarde son meilleur ami avec sa bouille dépité qui commence à tout mettre au congélateur. « Tu devrais pas les mettre là si on fait barbecue ce soir. » Cette simple phrase suffit pour rendre le sourire au jeune japonais. Il lui saute dessus, faisant à moitié tomber la serviette qu’Andy retient tant bien que mal. « J’aurais le droit de t’appeler Keiji à nouveau un jour ? » « Même pas en rêve, Andy c’est parfait ! Andy et Toma c’est très bien ! » Il lui sourit gentiment avant de filer dans sa chambre pour s’habiller, revenant au bout de plusieurs minutes pour l’aider à tout préparer. Vivre dans le dôme crée une sorte de communauté. C’est courant de voir des voisins manger ensemble, ils sont un peu isolés du monde derrière leur dôme de verre, autant s’entraider et être ami. Il faut l’avouer, Andy a trouvé son oxygène en trouvant Toma. Il se sent vivant et n’a plus l’impression d’être un monstre. Toma sait parfaitement ce qu’a fait Andy, sa vie au japon et tout le reste. Il ne le lâche pas. Il a trouvé sa voix. Il est bien au dôme, il se sent utile. Malgré sa vie d’avant, malgré les marques sur son corps, malgré la lourdeur de son corps, il vit.
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